Bikepacking & itinérance light
Re: Bikepacking & itinérance light
D'accord avec Thib, 16kg chargé pour une première c'est déjà pas mal, beaucoup prennent beaucoup + que toi.
Splitwee et Polo donnent des conseils de "pro", très justes. Mais... ils ont une caisse de ouf, ce qui leur permet de réduire la fatique mais aussi de réduire le confort sans subir.
Lors de mes premiers trip, j'avais pas trop la caisse, pas habitué aux longues journées à répétition, la fatigue fait que j'avais besoin d'un duvet + chaud, de manger un "vrai" repas, de réconfort et de me reposer sérieusement :-)
Maintenant, je fatigue moins, je peux rouler longtemps sans être dans le mal et me passer de bcp de choses côté confort et bouffe, partir plus light.
Ceci dit, j'avoue que sur un trip où tu vises l'hotel, sur 2-3 jours, j'aurais viré la moitié de ce que tu prends, à savoir :
- tous les produits d'hygiène à l'exception de la brosse à dent (mais sans dentifrice, ça sert à rien)
- aucun change
- aucun couchage
- pas de machettes et autres artifices "chauds". 1 doudoune 180g et basta ça fait tous les usages (bivouac, pause, début de roulage le matin, coup de vent froid, descente...)
- pas de réchaud et bouffe
Sur 7-10 jours en montagne, je prends tarp (102g) / quilt (450g) / matelas (350g) / drap de soie (90g, confort et hygiène) / doudoune ultra light (180g) / veste de pluie ultra light (150g) / filtre sawyer / chargeur / lampes / micro brosse à dent (sans dentifrice, ça sert à rien) / réparation minimaliste / CB
Au final, besoin de rien d'autre. Pour la pharmacie, je compte sur mes potes ^^
Le cuissard, j'ai toujours fait sans...
Vêtements et sous-vêtements mérinos (tu peux faire 30j sans les laver avant de puer !)
Pas de réchaud, en Europe on trouve toujours de quoi manger en trip à vélo (à pieds c'est moins vrai car plus lents)
Le top pour tester son matos c'est de faire des "overnighter" comme disent les ricains, en "afterwork", et retour au boulot le lendemain matin. Simple efficace, répétable à l'infini (moins d'orga qu'un week end quoi...)
Splitwee et Polo donnent des conseils de "pro", très justes. Mais... ils ont une caisse de ouf, ce qui leur permet de réduire la fatique mais aussi de réduire le confort sans subir.
Lors de mes premiers trip, j'avais pas trop la caisse, pas habitué aux longues journées à répétition, la fatigue fait que j'avais besoin d'un duvet + chaud, de manger un "vrai" repas, de réconfort et de me reposer sérieusement :-)
Maintenant, je fatigue moins, je peux rouler longtemps sans être dans le mal et me passer de bcp de choses côté confort et bouffe, partir plus light.
Ceci dit, j'avoue que sur un trip où tu vises l'hotel, sur 2-3 jours, j'aurais viré la moitié de ce que tu prends, à savoir :
- tous les produits d'hygiène à l'exception de la brosse à dent (mais sans dentifrice, ça sert à rien)
- aucun change
- aucun couchage
- pas de machettes et autres artifices "chauds". 1 doudoune 180g et basta ça fait tous les usages (bivouac, pause, début de roulage le matin, coup de vent froid, descente...)
- pas de réchaud et bouffe
Sur 7-10 jours en montagne, je prends tarp (102g) / quilt (450g) / matelas (350g) / drap de soie (90g, confort et hygiène) / doudoune ultra light (180g) / veste de pluie ultra light (150g) / filtre sawyer / chargeur / lampes / micro brosse à dent (sans dentifrice, ça sert à rien) / réparation minimaliste / CB
Au final, besoin de rien d'autre. Pour la pharmacie, je compte sur mes potes ^^
Le cuissard, j'ai toujours fait sans...
Vêtements et sous-vêtements mérinos (tu peux faire 30j sans les laver avant de puer !)
Pas de réchaud, en Europe on trouve toujours de quoi manger en trip à vélo (à pieds c'est moins vrai car plus lents)
Le top pour tester son matos c'est de faire des "overnighter" comme disent les ricains, en "afterwork", et retour au boulot le lendemain matin. Simple efficace, répétable à l'infini (moins d'orga qu'un week end quoi...)
Re: Bikepacking & itinérance light
Bon courage @edokoi et si tu es dans dur, dis toi que même avec un vélo à 15kg, tu reste toujours moins lourde que @faber tout nu.
Re: Bikepacking & itinérance light
Ah ah @dementia, ça tacle le pauvre @faber
Merci à tous pour vos retours , comme le disait Tib, on emmène ses peurs... et j'ai clairement peur de ne pas avoir assez à manger
En tout cas, grâce à vos éléments j'ai tout repris ligne par ligne, et j'ai trié
- exit les vêtements de rechange
- vive le mini savon plutôt que le gel hydroalcoolique
- je prends l'astuce du maillot en mérinos
- pas de couchage
- pas de support de tel (après tout je fais le parcours route, moins critique à suivre hein, j'ai un peu de mémoire et je sais lire les panneaux )
- le mini hygiène/secours : lessive / mini-brosse à dent / 2 doliprane / mouchoirs
- petite réduction des ravitos du "jour 2" (exit le plat lyo entre autre + le couvert fourchette-cuiller - qui était en titane qd même )
- réduction à l'essentiel de l'outillage (exit le flacon de préventif, la patte de dérailleur UDH - que j'aurais gardé si j'avais fait la trace gravel )
- double de la clé de la voiture, deux fois plus light (et qui fonctionne)
- côté vêtements chauds : suppression d'un sous-maillot, des sous-gants, mais j'ai gardé gants/veste/casquette goretex car je n'ai pas de doudoune
Avec une config froid/pluie plus minimale, j'aurais en effet pu me passer de la sacoche de selle
Bilan des courses, gain de 1.4 kg, donc 14.5 kg prêt à rouler
Merci à tous pour vos retours , comme le disait Tib, on emmène ses peurs... et j'ai clairement peur de ne pas avoir assez à manger
En tout cas, grâce à vos éléments j'ai tout repris ligne par ligne, et j'ai trié
- exit les vêtements de rechange
- vive le mini savon plutôt que le gel hydroalcoolique
- je prends l'astuce du maillot en mérinos
- pas de couchage
- pas de support de tel (après tout je fais le parcours route, moins critique à suivre hein, j'ai un peu de mémoire et je sais lire les panneaux )
- le mini hygiène/secours : lessive / mini-brosse à dent / 2 doliprane / mouchoirs
- petite réduction des ravitos du "jour 2" (exit le plat lyo entre autre + le couvert fourchette-cuiller - qui était en titane qd même )
- réduction à l'essentiel de l'outillage (exit le flacon de préventif, la patte de dérailleur UDH - que j'aurais gardé si j'avais fait la trace gravel )
- double de la clé de la voiture, deux fois plus light (et qui fonctionne)
- côté vêtements chauds : suppression d'un sous-maillot, des sous-gants, mais j'ai gardé gants/veste/casquette goretex car je n'ai pas de doudoune
Avec une config froid/pluie plus minimale, j'aurais en effet pu me passer de la sacoche de selle
Bilan des courses, gain de 1.4 kg, donc 14.5 kg prêt à rouler
En gravel, en Rapha et avec des tatouages, mais sans barbe
Re: Bikepacking & itinérance light
Pas sûr qu'imaginer un gros faber tout nu la motive si elle est dans le dur Quoique...Dementia a écrit :Bon courage [mention]edokoi[/mention] et si tu es dans dur, dis toi que même avec un vélo à 15kg, tu reste toujours moins lourde que [mention]faber[/mention] tout nu.
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Re: Bikepacking & itinérance light
Tu peux virer la lessive également.
En savon, tu prends un morceau de savon de Marseille. Ça lave l'humain et les fringues.
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En savon, tu prends un morceau de savon de Marseille. Ça lave l'humain et les fringues.
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Re: Bikepacking & itinérance light
Super, ça ressemble déjà plus à une strstegie de course !
Pour les fringues, avise au dernier moment en fonction des conditions météo prévues...
Pour les fringues, avise au dernier moment en fonction des conditions météo prévues...
Re: Bikepacking & itinérance light
Exactement pour la météo , car y'a quasi moyen de gratter près de 500 grs...
En gravel, en Rapha et avec des tatouages, mais sans barbe
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Re: Bikepacking & itinérance light
Pour les personnes qui font du bikepacking et itinérance sur routes et chemins,ce genre de charrette ne serait pas plus judicieux que de charger le spad des fois ? La fixation haute est certainement encore mieux..
"Donnez moi la force de changer ce qui peut être changé,d'accepter ce qui ne peut pas être changé,et la sagesse de faire la différence entre les deux"
Re: Bikepacking & itinérance light
J'ai une remorque Extrawheel et ça reste lourd à tirer, pas agréable en danseuse et pour manœuvrer le vélo c'est pas terrible.
Mais pour un vélo où l'on le peut pas monter de sacoches, c'est une bonne alternative car la capacité de chargement est intéressante.
Mais pour un vélo où l'on le peut pas monter de sacoches, c'est une bonne alternative car la capacité de chargement est intéressante.
Re: Bikepacking & itinérance light
Epreuve terminée, le temps du compte-rendu est venu, on va essayer de faire assez synthétique
Avec les dernières annonces météo, je me déleste de le veste chaude au profit d'un maillot manches longues (delta de 110 grs), je laisse aussi les gants du même acabit (gain de 130 grs), le dentifrice (18 grs) et 2 barres de ravitos (90 grs). Je garde volontairement chaussettes étanches et casquette goretex en cas d'orages, et involontairement la lessive (52 grs), oubliée dans le fond de la sacoche. Avec 350 grs de moins, sans prendre de risques, je pars le cœur léger .
En ce vendredi matin, une petite appréhension mêlée à de l'impatience est là. Petite parenthèse organisation, côté accueil et check-in du jeudi soir, nickel avec David et Louis, souriants et serviables. Côté fonctionnement, une fois la trace gpx chargée et suivie, et la balise active et installée, lors du parcours il faudra valider les 10 CP en... faisant des selfies et en les partageant sur le groupe What's app et/ou Instagram. Malin financièrement, mais qui ne colle pas forcément à l'idée de chacun, et RIP la vie privée.
Départ 6h vendredi après une nuit tranquille et une dose de "crème sport dej" home made, recette Alain Roche. Ravie de partir plus légère, grâce à vous, on démarre par le col de la croix Saint-Robert. Je suis "à domicile" et je connais chaque virage de cette ascension, je pars tranquillement. Dans ma tête du moins, car je me sens bien et je me répète de penser à la difficulté du jour : le Puy Mary. En quelques 13 kms, les crevaisons s'enchainent déjà, 3 sont sur le bas côté, c'est que le gravier auvergnat est hostile On bascule vers le Mont Dore, la Bourboule, au km24 un sanglier traverse la route à un cinquantaine de mètres de moi et je croise les doigts pour ne pas en trouver d'autres dans ce faux plat descendant. Après le col qui aura échauffé les cuisses, on enchaîne dans les plus beaux décors du secteur, je découvre des petites routes insoupçonnées sur lesquelles je reviendrai. La traversée de Condat me révèle l'existence de pas mal de commerces, bar / boulangerie / superette, mais je juge qu'il est trop tôt pour s'arrêter car je sais qu'au km94 à Riom-Es-Montagne, il y en aura au moins autant. Point qui sera rejoint par la D678, route qui se rapproche d'une belle nationale, et qui n'est pas la plus agréable du monde à vélo. Elle me paraît in-ter-mi-na-ble, d'autant plus que depuis le km54, les sensations dans les jambes ne sont pas top , mais ça passera.
Première pause ravito à Riom-Es-Montagne donc, où après le selfie devant l'emblématique gare, je trouve une boulangerie qui vend du salé (pizza immédiate, quiche pour le goûter). Le temps de manger ma part de pizza, je croiserai là un habitué des ultras qui roule sur un Kona en acier soudo-brasé du plus bel effet, et on se recroisera plus tard dans la journée. La route se poursuit, on entre dans le Cantal et ses paysages majestueux ... Depuis le départ je roule solo, et cela me va très bien, je ne suis pas super loquace sur les trucs organisés et plutôt dans ma bulle en roulant. Après le repas, les 2h suivantes sont "easy", les bosses s'enchaînent et le soleil est omniprésent. Malgré l'heure qui tourne les orages annoncés ne pointent pas le bout de leur nez et les degrés Celsius grimpent. L'ascension du col de Néronne est compliquée , je mets du temps à comprendre que j'ai un peu tardé à m'alimenter depuis Riom, que j'aurais dû boire un peu plus également, et surtout que j'aurais dû garder un bidon d'eau claire pour m'arroser (j'ai de la boisson Malto/BCAA). Car je lorgne sévèrement sur l'eau qui perle de la roche montagneuse sur ma gauche pour y plonger la tête si cela était possible . C'est le stop au km144, sur le muret à seulement 3 kms du sommet, car je trouve enfin un bout d'ombre sous le seul arbre vu depuis que j'en cherche un. Je m'y arrête pour reprendre mes esprits, car je suis en train de prendre un coup de chaud et en perd la lucidité, les M&M's et les qqs degrés de gagner à l'ombre sont salvateurs, car le compteur indique 39°C. Je repars et j'ai la bonne surprise de trouver un bar au commet du col, qui me permettra de recharger en eau claire un bidon, prendre un coca et manger ma quiche gardée précieusement du matin.
Pendant ce moment de dégustation, monsieur en Kona arrive, il s'était arrêté ailleurs mais avait eu un coup de moins bien également, alors qu'il était reparti avant moi en roulant à meilleur rythme (de retour dernièrement de la desertus bikus, pardon). Nous ferons la descente ensemble et il reprendra son rythme dans le col suivant, l'avoir en visuel me donnera un point de mire à un moment sans me mettre dans le rouge pour autant.
Mes esprits complètement retrouvés, je me projette dans le Puy Mary . Cette ascension me tient autant à cœur qu'elle m'impressionne, et l'attaquer avec plus de 150 kms dans les pattes me paraît un défi en soit. Je m'en fais une montagne, je le sens, alors je me focalise sur la descente pour m'amuser et me détendre. Mon pote le compteur Garmin m'annonce la pente , je sais que la difficulté est à la fin, alors je gère autant que je peux, et me voilà dans les 2 derniers kilomètres, le % augmente encore et je vois la route quasi droite s'élever devant... Ils n'ont jamais inventé les épingles ou quoi ici ?! Je suis "tout à gauche", j'ai mal, et pour la première fois de ma vie, je commence essayer de zigzaguer pour amoindrir la facture de l'inclinaison ... Moyennement convaincue, et n'oubliant pas la circulation, je le reprends en frontal finalement, concentrée sur le pédalage mais en comptant les 0,1 km par 0,1 km et en me parlant. Quand j'entends un bruit assez strident qui se rapproche, je me demande si je n'ai pas un nouveau coup de chaud et que je commence à halluciner. Mais non, c'est un drone de l'orga qui prend des images, et qui me suivra jusqu'au passage de la seule épingle de ce col...
Arrivée en haut, l'émotion est là, car c'était un de mes objectifs du parcours et je m'étais mis la pression - inutilement probablement. La descente se fait sur un bitume propre et neuf, avec un décor à couper le souffle de tous les côtés, une vraie régalade. A la traversée du village de Mandaille, je réalise que la trace fait passer par le col du Perthus, court de 4,5 kms mais à 8.6% de moyenne, qui me fera exploser les cuisses pour 2 raisons. 1/ Son Profil, 2/ Charme local, j'ai suivi un troupeau de Salers sur 500m environ, où là je devais zigzager derrière elles pour garder l'équilibre avec la sensation "grosses cuisses", un régal.
Mon point de chute (hôtel) du jour sera à St-Jacques-Des-Blats, au km184, après 3991m de d+. Mais après une bonne descente en tournant les jambes, les sensations n'étaient pas mauvaises, peut-être aurais-je dû pousser plus loin ? A voir, c'était une première, c'était un choix prudent. Profitant d'un repas à l'hôtel purement local : truffade (que je n'ai pas réussi à finir) et cornet de Murat, cette nuit je me suis au final arrêtée "longtemps" car j'ai fait une vraie nuit de sommeil. J'ai également approfondi la technique de lavage/séchage du cuissard en mode minimaliste. Au final il ne me manquait rien, c'était parfait.
Samedi, départ 5h30 pour rouler de nuit, au frais, attaquer la montée du Lioran tranquille, et profiter du lever de soleil sur la station.
La montée du Lioran se fait déjà avec plus de 10°C au compteur, mais typique de cette région, lors de la bascule vers Murat je plonge dans le brouillard et perds 5°C, sans en souffrir, le choix du matériel est bon (sous-maillot, maillot Mérinos, gilet coupe-vent et manchettes). Les paysages du Cantal sont toujours hypnotisants, encore plus dans la brume matinale. Comme dans le Puy-de-Dôme, je découvre des petites routes sur lesquelles je reviendrai.
Ma halte à la boulangerie de Neussargues ne me permettra pas de trouver de produits salés, alors je me laisserai tenter par chocolatine / chausson aux pommes / coca, mais que je garderai pour plus tard car il est encore tôt. Au moment où je repars je croise un participant de la trace Gravel, ça permet d'échanger quelques mots d'encouragements de bon matin. Les bosses s'enchaînent mais les % sont soft comparés à la veille, à tel point que dans du 4% j'ai l'impression de pouvoir arrêter de pédaler, mais en fait non quand même pas. Car le cardio est collé, très collé et archi collé: j'ai bien perdu 20 puls depuis la veille, si ce n'est pas 25, ce qui me perturbe un peu car je ne sais pas comment trop géré l'effort, bref. Passage au lac du Pêcher, Allanche, Vèze (avec sa fontaine d'eau potable), tout s'enchaîne bien tant que je garde une bonne cadence ni trop faible ni trop élevée.
Je ferai une pause du côté du Luguet dans un petit bar inespéré, le patron m'offre une pomme au passage et je discute avec la table d'à côté où 2 femmes attendent le passage de leurs maris engagés sur la trace gravel, elles m'avaient vu arriver sur le tracking gps. La bienveillance est vraiment de mise ces derniers jours, et ça fait du bien après 2 ans de chamboulement dans nos relations sociales. Le temps que mon café arrive, le participant gravel en Trek vu à la boulangerie arrive. L'occasion d'échanger nos expériences, et qu'il me fasse part de son regret du manque d'orga, lui plus habitués aux triathlons et ironman (c'est sûr, en comparaison, il n y'a rien : tu charges la trace, tu roules, et tu te fais des selfies). Il reprendra la trace gravel et j'attaquerai la descente en palier vers Ardes/Couze où l'arrivée se fait par le zoo et les girafes. S'ensuit une longue (15 kms), mais progressive, montée jusqu'au col de Volpilière, durant laquelle je reprendrai 2 participants bien plus entamés que moi.
Enrichie de mon expérience de la veille, je me suis gardée un bidon d'eau claire, et clairement l'arrosage régulier des dos/nuque/avant-bras me permettra de bien vivre les dernières bosses du parcours. Canette de coca consommée au sommet du col, remontée à bloc pour solder les 40 kms derniers kilomètres. Après une longue descente assez rapide en préambule de la dernière montée de 4kms avec quelques bons % sur 1 km, elle a fait mal à ce stade du parcours.
Après 156 kms de ce "jour 2" et 2921m de d+, je rallierai l'arrivée vers 16h, après avoir eu un regain d'énergie dans les 10 derniers kilomètres et l'envie de continuer en étant arrivée.
Petit point organisation, j'ai eu la chance de tomber sur un organisateur en arrivant au lac, car sinon c'était le no man's land (au milieu des touristes à la plage)... Pas de fléchage, pas d'indications, pas moyen de savoir où rendre la balise exactement.
Les enseignements :
- c'est fait, et je ne suis pas en PLS,
- j'avais emmené beaucoup trop à manger (j'ai consommé à peine la moitié)
- j'aurais pu pousser jusqu'à Murat, pour rouler plus le jour 1, et dormir moins
- toujours garder un bidon d'eau claire quand il fait chaud
- ma sacoche de selle de 10L est trop grande, car trop peu remplie c'est galère à bien rouler et ça touche les cuisses (ce qui n'est pas le cas quand elle a 5/6L de matos)
- les pneus en 35mm c'est trop large pour ce parcours, 28 ou max 30 en pneus route costauds (genre Fusion) ça le faisait bien en étant plus légers avoir un meilleur rendement
- je dois me trouver des nouveaux repères physiques quand je suis fatiguée pour réussir à gérer
Côté mécanique, rien à signaler, pas de surprises, pas de casses. Après ces 2 bonnes journées de vélos, aucune douleurs de posture à proprement parlé, même si j'ai touché du bout des doigts l'intérêt des prolongateurs pour les spécialistes de l'ultra-distance. Est-ce que je recommencerais ? Probablement oui, mais pas sous le même format ou pas avec la même gestion (nuit & co).
En tout cas, vos différents conseils m'ont bien été profitables, concrètement, donc merci encore !
Avec les dernières annonces météo, je me déleste de le veste chaude au profit d'un maillot manches longues (delta de 110 grs), je laisse aussi les gants du même acabit (gain de 130 grs), le dentifrice (18 grs) et 2 barres de ravitos (90 grs). Je garde volontairement chaussettes étanches et casquette goretex en cas d'orages, et involontairement la lessive (52 grs), oubliée dans le fond de la sacoche. Avec 350 grs de moins, sans prendre de risques, je pars le cœur léger .
En ce vendredi matin, une petite appréhension mêlée à de l'impatience est là. Petite parenthèse organisation, côté accueil et check-in du jeudi soir, nickel avec David et Louis, souriants et serviables. Côté fonctionnement, une fois la trace gpx chargée et suivie, et la balise active et installée, lors du parcours il faudra valider les 10 CP en... faisant des selfies et en les partageant sur le groupe What's app et/ou Instagram. Malin financièrement, mais qui ne colle pas forcément à l'idée de chacun, et RIP la vie privée.
Départ 6h vendredi après une nuit tranquille et une dose de "crème sport dej" home made, recette Alain Roche. Ravie de partir plus légère, grâce à vous, on démarre par le col de la croix Saint-Robert. Je suis "à domicile" et je connais chaque virage de cette ascension, je pars tranquillement. Dans ma tête du moins, car je me sens bien et je me répète de penser à la difficulté du jour : le Puy Mary. En quelques 13 kms, les crevaisons s'enchainent déjà, 3 sont sur le bas côté, c'est que le gravier auvergnat est hostile On bascule vers le Mont Dore, la Bourboule, au km24 un sanglier traverse la route à un cinquantaine de mètres de moi et je croise les doigts pour ne pas en trouver d'autres dans ce faux plat descendant. Après le col qui aura échauffé les cuisses, on enchaîne dans les plus beaux décors du secteur, je découvre des petites routes insoupçonnées sur lesquelles je reviendrai. La traversée de Condat me révèle l'existence de pas mal de commerces, bar / boulangerie / superette, mais je juge qu'il est trop tôt pour s'arrêter car je sais qu'au km94 à Riom-Es-Montagne, il y en aura au moins autant. Point qui sera rejoint par la D678, route qui se rapproche d'une belle nationale, et qui n'est pas la plus agréable du monde à vélo. Elle me paraît in-ter-mi-na-ble, d'autant plus que depuis le km54, les sensations dans les jambes ne sont pas top , mais ça passera.
Première pause ravito à Riom-Es-Montagne donc, où après le selfie devant l'emblématique gare, je trouve une boulangerie qui vend du salé (pizza immédiate, quiche pour le goûter). Le temps de manger ma part de pizza, je croiserai là un habitué des ultras qui roule sur un Kona en acier soudo-brasé du plus bel effet, et on se recroisera plus tard dans la journée. La route se poursuit, on entre dans le Cantal et ses paysages majestueux ... Depuis le départ je roule solo, et cela me va très bien, je ne suis pas super loquace sur les trucs organisés et plutôt dans ma bulle en roulant. Après le repas, les 2h suivantes sont "easy", les bosses s'enchaînent et le soleil est omniprésent. Malgré l'heure qui tourne les orages annoncés ne pointent pas le bout de leur nez et les degrés Celsius grimpent. L'ascension du col de Néronne est compliquée , je mets du temps à comprendre que j'ai un peu tardé à m'alimenter depuis Riom, que j'aurais dû boire un peu plus également, et surtout que j'aurais dû garder un bidon d'eau claire pour m'arroser (j'ai de la boisson Malto/BCAA). Car je lorgne sévèrement sur l'eau qui perle de la roche montagneuse sur ma gauche pour y plonger la tête si cela était possible . C'est le stop au km144, sur le muret à seulement 3 kms du sommet, car je trouve enfin un bout d'ombre sous le seul arbre vu depuis que j'en cherche un. Je m'y arrête pour reprendre mes esprits, car je suis en train de prendre un coup de chaud et en perd la lucidité, les M&M's et les qqs degrés de gagner à l'ombre sont salvateurs, car le compteur indique 39°C. Je repars et j'ai la bonne surprise de trouver un bar au commet du col, qui me permettra de recharger en eau claire un bidon, prendre un coca et manger ma quiche gardée précieusement du matin.
Pendant ce moment de dégustation, monsieur en Kona arrive, il s'était arrêté ailleurs mais avait eu un coup de moins bien également, alors qu'il était reparti avant moi en roulant à meilleur rythme (de retour dernièrement de la desertus bikus, pardon). Nous ferons la descente ensemble et il reprendra son rythme dans le col suivant, l'avoir en visuel me donnera un point de mire à un moment sans me mettre dans le rouge pour autant.
Mes esprits complètement retrouvés, je me projette dans le Puy Mary . Cette ascension me tient autant à cœur qu'elle m'impressionne, et l'attaquer avec plus de 150 kms dans les pattes me paraît un défi en soit. Je m'en fais une montagne, je le sens, alors je me focalise sur la descente pour m'amuser et me détendre. Mon pote le compteur Garmin m'annonce la pente , je sais que la difficulté est à la fin, alors je gère autant que je peux, et me voilà dans les 2 derniers kilomètres, le % augmente encore et je vois la route quasi droite s'élever devant... Ils n'ont jamais inventé les épingles ou quoi ici ?! Je suis "tout à gauche", j'ai mal, et pour la première fois de ma vie, je commence essayer de zigzaguer pour amoindrir la facture de l'inclinaison ... Moyennement convaincue, et n'oubliant pas la circulation, je le reprends en frontal finalement, concentrée sur le pédalage mais en comptant les 0,1 km par 0,1 km et en me parlant. Quand j'entends un bruit assez strident qui se rapproche, je me demande si je n'ai pas un nouveau coup de chaud et que je commence à halluciner. Mais non, c'est un drone de l'orga qui prend des images, et qui me suivra jusqu'au passage de la seule épingle de ce col...
Arrivée en haut, l'émotion est là, car c'était un de mes objectifs du parcours et je m'étais mis la pression - inutilement probablement. La descente se fait sur un bitume propre et neuf, avec un décor à couper le souffle de tous les côtés, une vraie régalade. A la traversée du village de Mandaille, je réalise que la trace fait passer par le col du Perthus, court de 4,5 kms mais à 8.6% de moyenne, qui me fera exploser les cuisses pour 2 raisons. 1/ Son Profil, 2/ Charme local, j'ai suivi un troupeau de Salers sur 500m environ, où là je devais zigzager derrière elles pour garder l'équilibre avec la sensation "grosses cuisses", un régal.
Mon point de chute (hôtel) du jour sera à St-Jacques-Des-Blats, au km184, après 3991m de d+. Mais après une bonne descente en tournant les jambes, les sensations n'étaient pas mauvaises, peut-être aurais-je dû pousser plus loin ? A voir, c'était une première, c'était un choix prudent. Profitant d'un repas à l'hôtel purement local : truffade (que je n'ai pas réussi à finir) et cornet de Murat, cette nuit je me suis au final arrêtée "longtemps" car j'ai fait une vraie nuit de sommeil. J'ai également approfondi la technique de lavage/séchage du cuissard en mode minimaliste. Au final il ne me manquait rien, c'était parfait.
Samedi, départ 5h30 pour rouler de nuit, au frais, attaquer la montée du Lioran tranquille, et profiter du lever de soleil sur la station.
La montée du Lioran se fait déjà avec plus de 10°C au compteur, mais typique de cette région, lors de la bascule vers Murat je plonge dans le brouillard et perds 5°C, sans en souffrir, le choix du matériel est bon (sous-maillot, maillot Mérinos, gilet coupe-vent et manchettes). Les paysages du Cantal sont toujours hypnotisants, encore plus dans la brume matinale. Comme dans le Puy-de-Dôme, je découvre des petites routes sur lesquelles je reviendrai.
Ma halte à la boulangerie de Neussargues ne me permettra pas de trouver de produits salés, alors je me laisserai tenter par chocolatine / chausson aux pommes / coca, mais que je garderai pour plus tard car il est encore tôt. Au moment où je repars je croise un participant de la trace Gravel, ça permet d'échanger quelques mots d'encouragements de bon matin. Les bosses s'enchaînent mais les % sont soft comparés à la veille, à tel point que dans du 4% j'ai l'impression de pouvoir arrêter de pédaler, mais en fait non quand même pas. Car le cardio est collé, très collé et archi collé: j'ai bien perdu 20 puls depuis la veille, si ce n'est pas 25, ce qui me perturbe un peu car je ne sais pas comment trop géré l'effort, bref. Passage au lac du Pêcher, Allanche, Vèze (avec sa fontaine d'eau potable), tout s'enchaîne bien tant que je garde une bonne cadence ni trop faible ni trop élevée.
Je ferai une pause du côté du Luguet dans un petit bar inespéré, le patron m'offre une pomme au passage et je discute avec la table d'à côté où 2 femmes attendent le passage de leurs maris engagés sur la trace gravel, elles m'avaient vu arriver sur le tracking gps. La bienveillance est vraiment de mise ces derniers jours, et ça fait du bien après 2 ans de chamboulement dans nos relations sociales. Le temps que mon café arrive, le participant gravel en Trek vu à la boulangerie arrive. L'occasion d'échanger nos expériences, et qu'il me fasse part de son regret du manque d'orga, lui plus habitués aux triathlons et ironman (c'est sûr, en comparaison, il n y'a rien : tu charges la trace, tu roules, et tu te fais des selfies). Il reprendra la trace gravel et j'attaquerai la descente en palier vers Ardes/Couze où l'arrivée se fait par le zoo et les girafes. S'ensuit une longue (15 kms), mais progressive, montée jusqu'au col de Volpilière, durant laquelle je reprendrai 2 participants bien plus entamés que moi.
Enrichie de mon expérience de la veille, je me suis gardée un bidon d'eau claire, et clairement l'arrosage régulier des dos/nuque/avant-bras me permettra de bien vivre les dernières bosses du parcours. Canette de coca consommée au sommet du col, remontée à bloc pour solder les 40 kms derniers kilomètres. Après une longue descente assez rapide en préambule de la dernière montée de 4kms avec quelques bons % sur 1 km, elle a fait mal à ce stade du parcours.
Après 156 kms de ce "jour 2" et 2921m de d+, je rallierai l'arrivée vers 16h, après avoir eu un regain d'énergie dans les 10 derniers kilomètres et l'envie de continuer en étant arrivée.
Petit point organisation, j'ai eu la chance de tomber sur un organisateur en arrivant au lac, car sinon c'était le no man's land (au milieu des touristes à la plage)... Pas de fléchage, pas d'indications, pas moyen de savoir où rendre la balise exactement.
Les enseignements :
- c'est fait, et je ne suis pas en PLS,
- j'avais emmené beaucoup trop à manger (j'ai consommé à peine la moitié)
- j'aurais pu pousser jusqu'à Murat, pour rouler plus le jour 1, et dormir moins
- toujours garder un bidon d'eau claire quand il fait chaud
- ma sacoche de selle de 10L est trop grande, car trop peu remplie c'est galère à bien rouler et ça touche les cuisses (ce qui n'est pas le cas quand elle a 5/6L de matos)
- les pneus en 35mm c'est trop large pour ce parcours, 28 ou max 30 en pneus route costauds (genre Fusion) ça le faisait bien en étant plus légers avoir un meilleur rendement
- je dois me trouver des nouveaux repères physiques quand je suis fatiguée pour réussir à gérer
Côté mécanique, rien à signaler, pas de surprises, pas de casses. Après ces 2 bonnes journées de vélos, aucune douleurs de posture à proprement parlé, même si j'ai touché du bout des doigts l'intérêt des prolongateurs pour les spécialistes de l'ultra-distance. Est-ce que je recommencerais ? Probablement oui, mais pas sous le même format ou pas avec la même gestion (nuit & co).
En tout cas, vos différents conseils m'ont bien été profitables, concrètement, donc merci encore !
Modifié en dernier par edokoi le dim. mai 15, 2022 9:00 pm, modifié 1 fois.
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Re: Bikepacking & itinérance light
Bravo pour ce beau récit et les jolies photos ! Une première qui en appellera sûrement d'autres...
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Re: Bikepacking & itinérance light
Félicitations pour cette première et pour ce partage intéressant !
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Re: Bikepacking & itinérance light
Justement Polo,lors d'une balade ce matin j'ai rencontré un couple qui avait chacun ce genre de remorque et pas de vélos (de route) adaptés pour des sacoches. Leur choix après avoir connu la version vélo avec sacoches qui pour eux ne permet pas d'embarquer suffisamment d'équipement.
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Re: Bikepacking & itinérance light
Bravo et merci du partage, c est une jolie expérience et oui j’ai aussi déjà fait le Pas de Peyrol sur une étape du tour cyclo après 180 kms ….pas simple !
Aucune douleur parfait c est que le vélo te convient….mais peut-être aussi grâce aux pneus de 35?
Pour les puls plus basse a j2 c est normal même s’il peu y avoir de grosse variations interindividuelles.
Aucune douleur parfait c est que le vélo te convient….mais peut-être aussi grâce aux pneus de 35?
Pour les puls plus basse a j2 c est normal même s’il peu y avoir de grosse variations interindividuelles.
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Re: Bikepacking & itinérance light
Top pour cette première expérience.
Pour le peu de présence de l'organisation, c'est normal, c'est une épreuve gravelman
+1 avec Lafoy pour les puls. La fatigue fait automatiquement diminuer la capacité de ton cœur à monter.
Sur l'ultra, à part prendre un capteur de puissance, le seul indicateur fiable est de se connaître sur la gestion de son corps et de l'effort.
Envoyé de mon LYA-L29 en utilisant Tapatalk
Pour le peu de présence de l'organisation, c'est normal, c'est une épreuve gravelman
+1 avec Lafoy pour les puls. La fatigue fait automatiquement diminuer la capacité de ton cœur à monter.
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Re: Bikepacking & itinérance light
Clairement quand tu signes pour un GravelMan, faut juste garder en tête que tu vas claquer 100€ pour une gapette, quelques photos HD et une trace GPS (gravel notamment) souvent aléatoire... perso j'ai arrêté de gaspiller mon argent.
No pain no Brain.
Re: Bikepacking & itinérance light
Ce week-end en Ardèche pour moi graveloppet
2 superbe traces ravitaillement à l arrivée …et 13€ pour les 2 jours et on était que une 30aine sans doute pas assez cher
2 superbe traces ravitaillement à l arrivée …et 13€ pour les 2 jours et on était que une 30aine sans doute pas assez cher
Re: Bikepacking & itinérance light
Bravo à tous les bikepackers !
J'ai l'occasion de suivre quelques uns sur les réseaux, les photos font envie !
J'ai l'occasion de suivre quelques uns sur les réseaux, les photos font envie !
Re: Bikepacking & itinérance light
le soucis doit être pour les portages.
Soit y'en a pas énormément c'est pas du vtt, mais perso je porte quand même souvent mon vélo de serait-ce que 3 mètres, par exemple pour passer un barbelé, un muret en pierre, ou bien un tourniquet à vache, ou même un tourniquet anti véhicules, une barrière ect...
Re: Bikepacking & itinérance light
Merci , je me suis bien régalée et j'ai appris plein de choses.
Côté orga, c'était plus facile niveau logistique pour moi car à côté de la maison, même si la map de départ m'impressionnait plus que dans d'autres secteurs. Maintenant que je sais un peu comment gérer/avancer/m'organiser, ce n'est pas forcément le format que je reprendrai, mais certains y trouvent leurs comptes quand je vois le nombre "d'habitués" qui étaient là
Je n'ai pas regretté mon choix de trace route vs la gravel, malgré le vélo et les pneus + lourds, car vu les orages de la veille, c'était bien boueux... et le passage de Prat de Bouc se faisait en poussage (connaissant la trace à pieds, je savais que c'était ), certains ont marché en poussant une dizaine de kms Je respecte, visiblement ça leur plaisait, mais moi je sais que j'ai beaucoup de mal .
Une chouette expérience, une nouvelle pratique du vélo, des rencontres fugaces mais riches, et encore des choses à comprendre sur soi Il me tarde de lire vos prochains récits !!!!
Côté orga, c'était plus facile niveau logistique pour moi car à côté de la maison, même si la map de départ m'impressionnait plus que dans d'autres secteurs. Maintenant que je sais un peu comment gérer/avancer/m'organiser, ce n'est pas forcément le format que je reprendrai, mais certains y trouvent leurs comptes quand je vois le nombre "d'habitués" qui étaient là
Je n'ai pas regretté mon choix de trace route vs la gravel, malgré le vélo et les pneus + lourds, car vu les orages de la veille, c'était bien boueux... et le passage de Prat de Bouc se faisait en poussage (connaissant la trace à pieds, je savais que c'était ), certains ont marché en poussant une dizaine de kms Je respecte, visiblement ça leur plaisait, mais moi je sais que j'ai beaucoup de mal .
Une chouette expérience, une nouvelle pratique du vélo, des rencontres fugaces mais riches, et encore des choses à comprendre sur soi Il me tarde de lire vos prochains récits !!!!
En gravel, en Rapha et avec des tatouages, mais sans barbe
Re: Bikepacking & itinérance light
Merci pour ce récit et bravo pour cette première!
Et toujours avoir un bidon d'eau sur soi.
Prochaine étape: enchaîner une journée et une nuit sur le vélo.
Et peut être aussi rouler sans cardio pour apprendre à rouler aux sensations.
Sur un ultra tu vas passer par des phases de moins bien et dans ces moments il ne faut rien lâcher car ce n'est que passager.
Si tu commence à regarder le cardio, le capteur de puissance ou autre, ça va plus te plomber le moral qu'autre chose!
Et toujours avoir un bidon d'eau sur soi.
Prochaine étape: enchaîner une journée et une nuit sur le vélo.
Et peut être aussi rouler sans cardio pour apprendre à rouler aux sensations.
Sur un ultra tu vas passer par des phases de moins bien et dans ces moments il ne faut rien lâcher car ce n'est que passager.
Si tu commence à regarder le cardio, le capteur de puissance ou autre, ça va plus te plomber le moral qu'autre chose!
Re: Bikepacking & itinérance light
Felicitations et heureux que nos conseils ait pu t'alleger sans que tu en souffres...
Comme dit Polo66, la prochaine c'est en non-stop !
Pour la gestion, je fais au capteur de puissance mais ce serait la même chose: je gere les 5/6 premieres heures pour ne surtout pas m'emballer et ne pas passer dans le rouge, on a vite fait de pousser bien trop fort avec l'emulation du debut de course.
Ensuite, comme tu as pu le voir, les valeurs chutent. Du coup, ça ne me sert plus à rien de regarder la puissance ou le coeur: je fais ce que je peux et c'est deja pas mal...
Comme dit Polo66, la prochaine c'est en non-stop !
Pour la gestion, je fais au capteur de puissance mais ce serait la même chose: je gere les 5/6 premieres heures pour ne surtout pas m'emballer et ne pas passer dans le rouge, on a vite fait de pousser bien trop fort avec l'emulation du debut de course.
Ensuite, comme tu as pu le voir, les valeurs chutent. Du coup, ça ne me sert plus à rien de regarder la puissance ou le coeur: je fais ce que je peux et c'est deja pas mal...
- nicolas3334
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- Enregistré le : jeu. sept. 04, 2014 12:19 pm
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Re: Bikepacking & itinérance light
Merci pour ton CR (même si guillaume "kona" m'avait déjà spoilé en me parlant de sa rencontre avec une fille de Clermont roulant sur Chiru et spécialiste de la soudure ) et ton retour d'expérience pour cette 1er fois sur du long.