Compte rendu de mes 300 et quelques premiers kilométres avec 5000mde D+ avec ce SL7
Pour exprimer mon ressenti, il est, je pense important de voir mes précédents vélos.
En vingt ans de pratique, je n'en ai pas changé énormement
, a savoir:
Mon premier, un Lapierre alu en 7075. 3 ou 4 ans
Second, un Giant TCR carbon, la seconde génération,environ 5 ans, super joueur a l'époque.
3ème, un KTM renegade,1 an trop rigide, quasi inerte, bouffeur d'énergie.
4ème, Merida réacto premiere génération, 6,1kg y a de ça 10ans, je l'ai gardé 4 voir 5 ans, un super cadre, réactif. Je regrette de l'avoir vendu car c'est le vélo avec lequel j'ai eu mes plus beaux souvenirs de coursier.
5ème, orbéa orca disc 2018, 3ans celui ci. un bon bike très polyvalent.
6éme, ce fameux S-works SL7, petit caprice de l'approche de mes 40ans.
Ma première sortie de 1H et la seconde de 2H avec ce cadre m'a un peu destabilisé avec mes sensations et de ce que j'avais pu lire sur matosvélo ou autre site sur ce cadre.
On a tous vécus ce genre de sensation, grissante de tester un nouveau bike, de lui en mettre dans la gueule et de ne pas trop mesurer ou calculer ses efforts.
Premiere sensation, la rigidité est au niveau du boitier de pédalier est directement perceptible, c'est un fait.
Seconde sensation, punaise, je mets les W mais je passe pas un talu en injection, collé. C'est quoi ce bordel.
QUOI!!!! le SL7 tolérent pareil que le SL6, il y a erreur, je me suis retouuvé quelques fois en pleins talu a devoir me rassoir et a monter les dents faute de ne pas pouvoir embrayer jusqu'en haut.
Je me suis demandé ce que j'avais bien pu acheter. L'idée même de revendre le kit cadre m'a traversé l'esprit.
N'ayant pas essayé le SL6 avant, je me suis senti un peu bête d'avoir acheté ce type de cadre qui est le prix de mon Orbéa complet
Avec un peu de recul, j'avais repris quelques jours auparavant le fitness et le Bodypump en particulier après 6mois, je pense que la fatigue engendrée n'a pas du être bénéfique pour mes petits quadriceps.
Les sorties on continuées au fil des beaux jours et j'ai petit a petit trouvé le rythme avec ce cadre.
Maintenant , je me régale, je ne souhaite plus le vendre.
Peux être qu'avec l'orbea qui est très tolérent, je me suis mis en mode cyclo touriste.
Là, ça me change radicalement. C'est un vélo de coursier sans aucun doute, fait pour envoyer, mais il faut aussi en avoir un minimum que ce soit en cadence ou watts pour le dompter.
Toujours garder de la réserve jusqu'en haut de la bosse, garder un bon rythme de pédalage car si je viens a flancher a ce niveau, ça coince et c'est net, clairement plus qu'avec mon Orbea.
Maintenant de la a savoir si je vais plus vite ou pas.....
Quelques Kom sont tout de mome tombés. Mais pas significatif.
De ce qui est sur, ce vélo file droit, assis bien calé sur la selle au plat, c'est magique.
Plus ça va vite, plus il est confortable. et c'est temps mieux vue les lignes du cadre, plus massif que mon précédent vélo.
En danseuse, il faut être sûr de pouvoir garder le rythme ou sa puissance avec laquelle on part jusq'où on veut arriver, sinon, c'est fatal on se rassoit.
Au final, c'est un super vélo, pour le prix encore heureux,
Il redonne tout ce qu'on peu lui envoyer.
Encore faut il pouvoir.
Je vais essayer de me faire prêter un SL6 a l'occasion pour essayer de comparer.
Choisir un cadre ne se résume pas qu'au poids ou a la géométrie.
Je pense que le SL7 est bon partout mais ce n'est pas le meilleur cadre pour faire des cols long sans changement de rythme.
Pour ça, l'Atheos arriva au bon moment pour ceux qui veulent en faire.
C'est plutôt un cadre de puncheur, qui doit être solicité, bousculé le plus possible.
Un vélo de coursier....