Traversée du massif de Fontainebleau
Posté : lun. juil. 06, 2020 3:59 pm
Bonjour à tous,
Vos récits de sorties, notamment ceux de PapyTA et Polo66, m'ont donné envie de m'y essayer aussi, modestement sur la journée pour le moment, et donc sans bivouac ! Donc pour commencer, récit d'une itinérance sans grande prétention d'un point de vue VTT (peu de dénivelé et peu de zones techniques), mais sympathique pour les franciliens (et les autres) adeptes de promenades "nature" bucoliques : le tour du massif de Fontainebleau.
Avant de commencer, un peu d'histoire : le massif de Fontainebleau (anciennement "forêt de bruyère") ce sont 25 000 hectares de pleine nature, à 60 km de Paris. Dans ce massif, des traces de présence humaine vieilles de 40 000 ans ont été retrouvées. La forêt est surtout célèbre en ce qu'elle a constitué le domaine royal du château de Fontainebleau, rebâti par François 1er au XVIème siècle.
On doit la forme actuelle du massif d'abord à l'incontournable Colbert qui engage, à la fin du XVIIème siècle, un vaste plan de reforestation, puis ensuite à Napoléon qui engage une campagne massive de plantation de pins (une première campagne avait eu lieu fin XVIème), désormais caractéristiques du massif et lui donnant cette odeur de Provence assez saugrenue, si proche de Paris :
Le massif est ceint de plus de 1000 bornes calcaires pour en délimiter les emprises, dont de nombreuses sont visibles tout le long du tracé que je propose aujourd'hui. La renommée du lieu provient en grande partie de ses chaos rocheux, formés par la lente évacuation des 50 mètres de sédiments océaniques qui recouvraient la région il y a 35 millions d'années, et dont l'érosion a peu à peu dégagé les blocs visibles de nos jours. Anecdote sur le massif, son sable blanc serait l'un des plus purs du monde : il est notamment utilisé pour confectionner du cristal par les artisans verriers de la petite île de Murano, en Italie, dont la renommée est mondiale. Le sable blanc de Fontainebleau est également exploité encore aujourd'hui par la filière de la silice de Nemours, pour fabriquer notamment des optiques d'appareils photos et des câbles de fibre optique.
C'est un massif préservé visité par plus de 12 millions de promeneurs chaque année (le premier guide touristique du massif est publié dès 1839), et prisé des adeptes de l'escalade pour ses fameux amas de rochers. Pour l'anecdote, la forêt de Fontainebleau devint en 1853 la toute première réserve naturelle créée au monde, avant même le parc du Yellowstone aux Etats-Unis (1872).
L'objectif pour moi était de faire une belle sortie sur la journée, en endurance fondamentale, sans taper dedans. Le tour du massif représente selon les versions entre 68 et 78 kilomètres. Ma version comporte environ 75 km et 1 200 mètres de D+, j'ai agrémenté le tracé officiel de quelques portions de sentiers alternatives. J'ai involontairement shunté une boucle (loupé de ma part) sur la partie sud-est du parcours, je corrigerai ça lors de ma prochaine virée. Le tour officiel est très bien balisé, par un balisage vert et blanc. Lorsque le tracé emprunte celui d'un GR, seul le balisage du GR est présent.
Partant de l'idée que si je peux rouler sans emprunter la voiture, c'est mieux, je suis parti de chez moi (Montargis). Pour rejoindre l'itinéraire du tour du massif (GR 11), j'ai environ 45 km dont l'essentiel emprunte le tracé de l'Eurovéloroute 3, la Scandibérique :
A Nemours, je quitte la Scandibérique pour quelques boucles techniques dans le parc des Rochers Greau, un bel avant-goût de "Bleau" avec des pins, du sable et des blocs. C'est la première bosse du parcours, avec une montée impossible qui s'avère en réalité possible, avec un brin de témérité. Ensuite, transit via la forêt de la Commanderie, en empruntant le tiers "roulant" du parcours de l'Hivernale de Larchant que les vététistes franciliens connaissent bien.
Avant de rejoindre le tracé, passage par le village de Villiers sous Grez, petit village d'à peine 700 âmes qui tire son nom du sous-sol majoritairement constitué de grès. L'occasion d'emprunter le tracé du GR plutôt que les axes routiers, GR qui fait découvrir les méandres de ce petit village de Seine et Marne aux allées piétonnes parfois étroites :
En sortant de Villiers et avant de rejoindre Recloses, me voilà sur le GR11 et de suite, l'ambiance bleausienne saute aux yeux et aux narines :
Le tracé du tour du massif alterne pistes sablonneuses plus ou moins larges (environ 60% de l'itinéraire) et sentiers mono-traces plus techniques (environ 35%). Le reste emprunte des routes revêtues, mais hormis la traversée d'Avon sur environ 3 km, aucune portion de l'itinéraire ne s'effectue sur route ouverte. Certaines sections de mono-trace témoignent du passé royal du massif, avec la présence de pavés disjoints par le temps, rendant la grimpette plus attractive :
Si le sable n'oblige jamais à poser pied à terre, certains très rares passages imposent de porter le vélo (pour moi en tout cas). Et, si la majorité de l'itinéraire ne pose pas de difficulté technique particulière, certaines tronçons méritent quand même toute l'attention du pilote pour être passés à vélo.
La magie du massif selon moi, c'est l'extraordinaire diversité des paysages. D'abord forêt de feuillus, puis ensuite lande désertique, puis enfin pinède provençale... le décor change du tout au tout en un rien de temps, à l'image de cette immense clairière que l'on découvre au sommet d'un sentier :
Clairière au milieu de laquelle j'ai eu la surprise d'observer la dépose de commandos par un hélicoptère de l'armée de terre, dans un vacarme assourdissant détonnant avec la quiétude du reste de ma balade.
Première pause casse-croûte au Franchard, l'un des points d'intérêt du massif, avec sa tour de guet DFCI fraîchement rénovée, qui vient rappeler qu'avec le réchauffement climatique le massif de Fontainebleau est chaque année davantage exposé au risque incendie :
A noter, les discrets relais téléphoniques sur le sommet de la tour, qui présentent l'avantage d'offrir une parfaite couverture réseau GSM du massif. Bon à savoir en cas de balade en solo et de pépin mécanique / physique.
L'ancienne maison de garde forestier du Franchard (baptisée du nom des gorges éponymes toutes proches), jadis lieu de rassemblement des campeurs et randonneurs, malheureusement aujourd'hui abandonnée :
Le tour du massif quitte un instant les sous-bois à hauteur du bien nommé bourg de Bois le Roi, l'occasion d'emprunter de discrètes sentes cheminant entre les jardins de maisons souvent cossues :
C'est surtout l'occasion de faire l'appoint en eau potable, à la fontaine publique devant le cimetière (je recommande de faire l'appoint à chaque passage à un point d'eau, du fait de leur rareté sur l'itinéraire). Sur l'itinéraire, il est possible de faire l'appoint d'eau à Avon (chez l'habitant, je n'ai pas trouvé de fontaine publique), Bois le Roi (cimetière), Samois (fontaine publique) et Recloses (cimetière).
Un peu plus loin, halte au lavoir de Samois étonnamment bien conservé, dans un décor bucolique :
Puis ensuite, l'itinéraire descend sur les rives de la Seine (avec une vue renversante, je n'arrive pas à mettre la photo dans le bon sens) :
Avant de remonter sur le coteau (au choix soit par l'escalier "plus t'avances plus ça monte" ou par un sentier faisable à vélo) :
Une fois sur le coteau, le GR prend la forme d'un mono-trace sinueux assez plaisant, à la végétation un poil envahissante en ce début d'été :
Ensuite, passage original sous les voies de chemin de fer (il s'agit de l'axe Paris - Clermont Ferrand), sans même descendre du vélo grâce aux rampes d'accès PMR) :
A noter, il est possible pour les franciliens qui le souhaitent de descendre à cet arrêt (Thomery), en empruntant la ligne R du Transilien (Paris Gare de Lyon - Melun - Montargis), de faire le tour du massif puis de rentrer ensuite en train. Pour info, le parcours passe également devant la gare suivante, celle de Fontainebleau Avon.
Immédiatement après avoir franchi la halte SNCF de Thomery, perdue en pleine forêt, on se remet rapidement dans le bain, avec des montées jamais longues mais souvent casse-pattes :
Un peu plus loin, l'itinéraire passe à proximité de l'aqueduc de la Vanne :
Achevé en 1875 (et complété en 1900 par l'aqueduc du Loing, qui emprunte à partir de Fontainebleau le même tracé), cet aqueduc a été imaginé par un autre célèbre artisan de la modernité française, le baron Haussmann, pour sécuriser l'alimentation de la Ville de Paris en eau potable. Long de 173 km, l'aqueduc traverse la forêt de Fontainebleau sur 17 km, dont 3,5 km en aérien. Il alimente encore aujourd'hui le réservoir de L'Haÿ-les-Roses, connecté au réseau d'eau potable parisien.
Plus loin encore, le tracé nous amène au point de vue dit "de l'Inspecteur Général", qui donne un bel aperçu d'une partie du massif :
Ce sera le lieu de ma seconde pause casse-croûte de la journée, le temps de laisser la machine et le pilote se reposer :
En résumé :
- tour du massif (sans compter le trajet d'approche depuis chez moi) : 75 km et 1200 mètres de D+ environ, praticable en gravel mais préférable à VTT pour qui veut tout passer sur le vélo
- balisage vert et blanc précis et entretenu
- diverses traces GPS disponibles sur le web
- peu de ravitaillements en eau sur le parcours
- faisable à toute saison : pas de boue sur le parcours même en cas de météo pluvieuse, tracé ombragé par fortes chaleurs
- intérêt VTT faible (peu de zones techniques), mais la balade vaut le détour pour le plaisir des yeux et c'est l'un des plus beaux coins d'Ile-de-France
- tous les chemins du tracé sont autorisés aux VTT
- le massif est bien voire très bien couvert en réseau GSM, grâce aux tours de guet DFCI
Si vous avez des questions, n'hésitez pas.
Vos récits de sorties, notamment ceux de PapyTA et Polo66, m'ont donné envie de m'y essayer aussi, modestement sur la journée pour le moment, et donc sans bivouac ! Donc pour commencer, récit d'une itinérance sans grande prétention d'un point de vue VTT (peu de dénivelé et peu de zones techniques), mais sympathique pour les franciliens (et les autres) adeptes de promenades "nature" bucoliques : le tour du massif de Fontainebleau.
Avant de commencer, un peu d'histoire : le massif de Fontainebleau (anciennement "forêt de bruyère") ce sont 25 000 hectares de pleine nature, à 60 km de Paris. Dans ce massif, des traces de présence humaine vieilles de 40 000 ans ont été retrouvées. La forêt est surtout célèbre en ce qu'elle a constitué le domaine royal du château de Fontainebleau, rebâti par François 1er au XVIème siècle.
On doit la forme actuelle du massif d'abord à l'incontournable Colbert qui engage, à la fin du XVIIème siècle, un vaste plan de reforestation, puis ensuite à Napoléon qui engage une campagne massive de plantation de pins (une première campagne avait eu lieu fin XVIème), désormais caractéristiques du massif et lui donnant cette odeur de Provence assez saugrenue, si proche de Paris :
Le massif est ceint de plus de 1000 bornes calcaires pour en délimiter les emprises, dont de nombreuses sont visibles tout le long du tracé que je propose aujourd'hui. La renommée du lieu provient en grande partie de ses chaos rocheux, formés par la lente évacuation des 50 mètres de sédiments océaniques qui recouvraient la région il y a 35 millions d'années, et dont l'érosion a peu à peu dégagé les blocs visibles de nos jours. Anecdote sur le massif, son sable blanc serait l'un des plus purs du monde : il est notamment utilisé pour confectionner du cristal par les artisans verriers de la petite île de Murano, en Italie, dont la renommée est mondiale. Le sable blanc de Fontainebleau est également exploité encore aujourd'hui par la filière de la silice de Nemours, pour fabriquer notamment des optiques d'appareils photos et des câbles de fibre optique.
C'est un massif préservé visité par plus de 12 millions de promeneurs chaque année (le premier guide touristique du massif est publié dès 1839), et prisé des adeptes de l'escalade pour ses fameux amas de rochers. Pour l'anecdote, la forêt de Fontainebleau devint en 1853 la toute première réserve naturelle créée au monde, avant même le parc du Yellowstone aux Etats-Unis (1872).
L'objectif pour moi était de faire une belle sortie sur la journée, en endurance fondamentale, sans taper dedans. Le tour du massif représente selon les versions entre 68 et 78 kilomètres. Ma version comporte environ 75 km et 1 200 mètres de D+, j'ai agrémenté le tracé officiel de quelques portions de sentiers alternatives. J'ai involontairement shunté une boucle (loupé de ma part) sur la partie sud-est du parcours, je corrigerai ça lors de ma prochaine virée. Le tour officiel est très bien balisé, par un balisage vert et blanc. Lorsque le tracé emprunte celui d'un GR, seul le balisage du GR est présent.
Partant de l'idée que si je peux rouler sans emprunter la voiture, c'est mieux, je suis parti de chez moi (Montargis). Pour rejoindre l'itinéraire du tour du massif (GR 11), j'ai environ 45 km dont l'essentiel emprunte le tracé de l'Eurovéloroute 3, la Scandibérique :
A Nemours, je quitte la Scandibérique pour quelques boucles techniques dans le parc des Rochers Greau, un bel avant-goût de "Bleau" avec des pins, du sable et des blocs. C'est la première bosse du parcours, avec une montée impossible qui s'avère en réalité possible, avec un brin de témérité. Ensuite, transit via la forêt de la Commanderie, en empruntant le tiers "roulant" du parcours de l'Hivernale de Larchant que les vététistes franciliens connaissent bien.
Avant de rejoindre le tracé, passage par le village de Villiers sous Grez, petit village d'à peine 700 âmes qui tire son nom du sous-sol majoritairement constitué de grès. L'occasion d'emprunter le tracé du GR plutôt que les axes routiers, GR qui fait découvrir les méandres de ce petit village de Seine et Marne aux allées piétonnes parfois étroites :
En sortant de Villiers et avant de rejoindre Recloses, me voilà sur le GR11 et de suite, l'ambiance bleausienne saute aux yeux et aux narines :
Le tracé du tour du massif alterne pistes sablonneuses plus ou moins larges (environ 60% de l'itinéraire) et sentiers mono-traces plus techniques (environ 35%). Le reste emprunte des routes revêtues, mais hormis la traversée d'Avon sur environ 3 km, aucune portion de l'itinéraire ne s'effectue sur route ouverte. Certaines sections de mono-trace témoignent du passé royal du massif, avec la présence de pavés disjoints par le temps, rendant la grimpette plus attractive :
Si le sable n'oblige jamais à poser pied à terre, certains très rares passages imposent de porter le vélo (pour moi en tout cas). Et, si la majorité de l'itinéraire ne pose pas de difficulté technique particulière, certaines tronçons méritent quand même toute l'attention du pilote pour être passés à vélo.
La magie du massif selon moi, c'est l'extraordinaire diversité des paysages. D'abord forêt de feuillus, puis ensuite lande désertique, puis enfin pinède provençale... le décor change du tout au tout en un rien de temps, à l'image de cette immense clairière que l'on découvre au sommet d'un sentier :
Clairière au milieu de laquelle j'ai eu la surprise d'observer la dépose de commandos par un hélicoptère de l'armée de terre, dans un vacarme assourdissant détonnant avec la quiétude du reste de ma balade.
Première pause casse-croûte au Franchard, l'un des points d'intérêt du massif, avec sa tour de guet DFCI fraîchement rénovée, qui vient rappeler qu'avec le réchauffement climatique le massif de Fontainebleau est chaque année davantage exposé au risque incendie :
A noter, les discrets relais téléphoniques sur le sommet de la tour, qui présentent l'avantage d'offrir une parfaite couverture réseau GSM du massif. Bon à savoir en cas de balade en solo et de pépin mécanique / physique.
L'ancienne maison de garde forestier du Franchard (baptisée du nom des gorges éponymes toutes proches), jadis lieu de rassemblement des campeurs et randonneurs, malheureusement aujourd'hui abandonnée :
Le tour du massif quitte un instant les sous-bois à hauteur du bien nommé bourg de Bois le Roi, l'occasion d'emprunter de discrètes sentes cheminant entre les jardins de maisons souvent cossues :
C'est surtout l'occasion de faire l'appoint en eau potable, à la fontaine publique devant le cimetière (je recommande de faire l'appoint à chaque passage à un point d'eau, du fait de leur rareté sur l'itinéraire). Sur l'itinéraire, il est possible de faire l'appoint d'eau à Avon (chez l'habitant, je n'ai pas trouvé de fontaine publique), Bois le Roi (cimetière), Samois (fontaine publique) et Recloses (cimetière).
Un peu plus loin, halte au lavoir de Samois étonnamment bien conservé, dans un décor bucolique :
Puis ensuite, l'itinéraire descend sur les rives de la Seine (avec une vue renversante, je n'arrive pas à mettre la photo dans le bon sens) :
Avant de remonter sur le coteau (au choix soit par l'escalier "plus t'avances plus ça monte" ou par un sentier faisable à vélo) :
Une fois sur le coteau, le GR prend la forme d'un mono-trace sinueux assez plaisant, à la végétation un poil envahissante en ce début d'été :
Ensuite, passage original sous les voies de chemin de fer (il s'agit de l'axe Paris - Clermont Ferrand), sans même descendre du vélo grâce aux rampes d'accès PMR) :
A noter, il est possible pour les franciliens qui le souhaitent de descendre à cet arrêt (Thomery), en empruntant la ligne R du Transilien (Paris Gare de Lyon - Melun - Montargis), de faire le tour du massif puis de rentrer ensuite en train. Pour info, le parcours passe également devant la gare suivante, celle de Fontainebleau Avon.
Immédiatement après avoir franchi la halte SNCF de Thomery, perdue en pleine forêt, on se remet rapidement dans le bain, avec des montées jamais longues mais souvent casse-pattes :
Un peu plus loin, l'itinéraire passe à proximité de l'aqueduc de la Vanne :
Achevé en 1875 (et complété en 1900 par l'aqueduc du Loing, qui emprunte à partir de Fontainebleau le même tracé), cet aqueduc a été imaginé par un autre célèbre artisan de la modernité française, le baron Haussmann, pour sécuriser l'alimentation de la Ville de Paris en eau potable. Long de 173 km, l'aqueduc traverse la forêt de Fontainebleau sur 17 km, dont 3,5 km en aérien. Il alimente encore aujourd'hui le réservoir de L'Haÿ-les-Roses, connecté au réseau d'eau potable parisien.
Plus loin encore, le tracé nous amène au point de vue dit "de l'Inspecteur Général", qui donne un bel aperçu d'une partie du massif :
Ce sera le lieu de ma seconde pause casse-croûte de la journée, le temps de laisser la machine et le pilote se reposer :
En résumé :
- tour du massif (sans compter le trajet d'approche depuis chez moi) : 75 km et 1200 mètres de D+ environ, praticable en gravel mais préférable à VTT pour qui veut tout passer sur le vélo
- balisage vert et blanc précis et entretenu
- diverses traces GPS disponibles sur le web
- peu de ravitaillements en eau sur le parcours
- faisable à toute saison : pas de boue sur le parcours même en cas de météo pluvieuse, tracé ombragé par fortes chaleurs
- intérêt VTT faible (peu de zones techniques), mais la balade vaut le détour pour le plaisir des yeux et c'est l'un des plus beaux coins d'Ile-de-France
- tous les chemins du tracé sont autorisés aux VTT
- le massif est bien voire très bien couvert en réseau GSM, grâce aux tours de guet DFCI
Si vous avez des questions, n'hésitez pas.