Bikepacking & itinérance light
Re: Bikepacking & itinérance light
Hello Tib , Hello Machfive,
Merci. Beaucoup de drames un peu partout en Europe avec des récits glaçants comme une barque de pompier qui chavire et 3 des "rescapés" qui se noient en Belgique ... ou un résidence en Allemagne où 12 personnes sont décédées car l'eau est montée de 2m au RDC en une minute... . J'habite dans un coin qui n'a pas été endeuillé, mais le ruisseau du village qui d ordinaire est un pipi de chat , est monté de quelques mètres dans la nuit pour noyer des habitations et des véhicules dont certains de la caserne de pompiers volontaires (sic) et des histoires d'assurances qui même avec la clause inondation versent un forfait qui ne couvrira pas un chauffage à refaire et d'autres frais.... ps : mon beau père me disait ce we qu'il était content qu'on habite en hauteur.... je lui ai répondu qu'il y a quelques années à quelques dizaines de km , une tornade avait emporté la moitié supérieures d'une dizaine de maison .... ( et cela continue encore et encore , c'est que le début d'accord , d'accord... on parle beaucoup de Covid et de foot... pour oublier que l'on roule dans une impasse où il n'y a pas de sortie identifiée et dans laquelle on a déjà toutes les peines du monde à ralentir collectivement , individuellement .... )
Merci. Beaucoup de drames un peu partout en Europe avec des récits glaçants comme une barque de pompier qui chavire et 3 des "rescapés" qui se noient en Belgique ... ou un résidence en Allemagne où 12 personnes sont décédées car l'eau est montée de 2m au RDC en une minute... . J'habite dans un coin qui n'a pas été endeuillé, mais le ruisseau du village qui d ordinaire est un pipi de chat , est monté de quelques mètres dans la nuit pour noyer des habitations et des véhicules dont certains de la caserne de pompiers volontaires (sic) et des histoires d'assurances qui même avec la clause inondation versent un forfait qui ne couvrira pas un chauffage à refaire et d'autres frais.... ps : mon beau père me disait ce we qu'il était content qu'on habite en hauteur.... je lui ai répondu qu'il y a quelques années à quelques dizaines de km , une tornade avait emporté la moitié supérieures d'une dizaine de maison .... ( et cela continue encore et encore , c'est que le début d'accord , d'accord... on parle beaucoup de Covid et de foot... pour oublier que l'on roule dans une impasse où il n'y a pas de sortie identifiée et dans laquelle on a déjà toutes les peines du monde à ralentir collectivement , individuellement .... )
Re: Bikepacking & itinérance light
Yo, petite sortie "semi BP" (nuit en refuge avec duvet obligatoire) dans le Beaufortain. Un peu de portage, de très belles descentes, des paysages sublimes. J'ai hâte d'avoir l'occaz de partir plus longuement.
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Re: Bikepacking & itinérance light
Tes photos donnent envie d'évasion
Tu n'es pas un adepte des pédales auto dans ces conditions ?
Tu n'es pas un adepte des pédales auto dans ces conditions ?
"Donnez moi la force de changer ce qui peut être changé,d'accepter ce qui ne peut pas être changé,et la sagesse de faire la différence entre les deux"
Re: Bikepacking & itinérance light
Pédales auto quand c'est roulant ou en itinérance. Quand c'est ultra gras, qu'il y a du portage et de la descente bien funky ou du trialisant, je préfère les plates. Cela oblige aussi à piloter plus propre, bien gérer ses bunny up et je suis + "joueur" qu'en auto.
Bref, en auto pour être bourrin et endurant, en plate pour s'amuser davantage
Bref, en auto pour être bourrin et endurant, en plate pour s'amuser davantage
Re: Bikepacking & itinérance light
Magnifiques photos Quentin. Cela donne envie de prendre un peu de hauteur :-) ( magnifique aussi la sacoche sur mesure )
De mon coté la mini TMV est passée à la trappe ( pas pu prendre mon vendredi ) ... donc toujours en mode touriste je continue à prendre l'air sur des petites sorties. => le WE dernier , une balade dans les Vosges quand même avec un ami en 30h avec un gros dodo au milieu et des contraintes sur le départ et l’arrivée. => 140km/3500 D+
Avec en J1 La Bresse - direction Grand ventron - Lac Kruth . Hahnenbrunnen - direction petit ballon via GR532 ( au petit Ballon on croise la tête et la caravane du « tour d’alsace » le samedi :-) puis eguisheim et un peu de route des grands crus au milieu des vignes avant de remonter au « trois épis » et aller dormir un peu plus loin
J2: passage à côté du Honack au collet du linge puis lac vert , et remontée au collet du tanet - col de la schlucht - direction lispach et le versant commun avec Gerardmer (où on croise la 32 ième édition de « la trace vosgienne VTT ») - puis col grosse pierre
Concernant le matos , les roues avec pneus VTT 2.3 sont 80g plus légères que les DT entrée de gamme avec les tufo en 40mm
A la faveur de la visite d’un magasin de la « grande ville » … j’ai « craqué » pour un petit ensemble popote compacte Frendo (350ml => idéale pour lyophilisé/thé ) et un réchaud 220w à 40g full titane chinois .
Le réchaud chauffe bien (je le mets au minimum pour pas de perte de chaleur vu la largeur de la popote) , mais je remarque qu’il y a aussi un énorme transfert de chaleur vers le bas et la bouteille de gaz ( par rapport à mon réchaud MSR « grosses popotes » … il faut un peu attendre pour dévisser … :-/ pas top top … est ce que quelqu’un a un MSR minimaliste +- 40g et le même « problème » de transfert de chaleur vers la bouteille ?
La popotte avec couvercle , la cuillère et le réchaud pour 130g … je suis sûr qu’il y a moyen de trouver plus léger et plus intégré mais c’est déjà pas mal...
( la bouteille de gaz 100g ne rentre pas dans la popote mais le réchaud , la cuillère et d’autres bricoles oui …
C'était aussi la première sortie avec les mini sacoches de fourche Ortlieb qui sont livrées avec des collier pour fourche sans oeillets => bien mais j'ai quand même resseré en cours de route ...
Full titane
Le grand ventron au fonds et le lac de Kruth en bas
Quelques part sur le gr532 avec la vallée d’Alsace en bas et la forêt noire en face
Au niveau du petit ballon de mémoire
Le « collet du tanet » avec un nouveau mémorial pour les chien de traineau de l’armée française en 14-18
La fin de la vallée du lispach
De mon coté la mini TMV est passée à la trappe ( pas pu prendre mon vendredi ) ... donc toujours en mode touriste je continue à prendre l'air sur des petites sorties. => le WE dernier , une balade dans les Vosges quand même avec un ami en 30h avec un gros dodo au milieu et des contraintes sur le départ et l’arrivée. => 140km/3500 D+
Avec en J1 La Bresse - direction Grand ventron - Lac Kruth . Hahnenbrunnen - direction petit ballon via GR532 ( au petit Ballon on croise la tête et la caravane du « tour d’alsace » le samedi :-) puis eguisheim et un peu de route des grands crus au milieu des vignes avant de remonter au « trois épis » et aller dormir un peu plus loin
J2: passage à côté du Honack au collet du linge puis lac vert , et remontée au collet du tanet - col de la schlucht - direction lispach et le versant commun avec Gerardmer (où on croise la 32 ième édition de « la trace vosgienne VTT ») - puis col grosse pierre
Concernant le matos , les roues avec pneus VTT 2.3 sont 80g plus légères que les DT entrée de gamme avec les tufo en 40mm
A la faveur de la visite d’un magasin de la « grande ville » … j’ai « craqué » pour un petit ensemble popote compacte Frendo (350ml => idéale pour lyophilisé/thé ) et un réchaud 220w à 40g full titane chinois .
Le réchaud chauffe bien (je le mets au minimum pour pas de perte de chaleur vu la largeur de la popote) , mais je remarque qu’il y a aussi un énorme transfert de chaleur vers le bas et la bouteille de gaz ( par rapport à mon réchaud MSR « grosses popotes » … il faut un peu attendre pour dévisser … :-/ pas top top … est ce que quelqu’un a un MSR minimaliste +- 40g et le même « problème » de transfert de chaleur vers la bouteille ?
La popotte avec couvercle , la cuillère et le réchaud pour 130g … je suis sûr qu’il y a moyen de trouver plus léger et plus intégré mais c’est déjà pas mal...
( la bouteille de gaz 100g ne rentre pas dans la popote mais le réchaud , la cuillère et d’autres bricoles oui …
C'était aussi la première sortie avec les mini sacoches de fourche Ortlieb qui sont livrées avec des collier pour fourche sans oeillets => bien mais j'ai quand même resseré en cours de route ...
Full titane
Le grand ventron au fonds et le lac de Kruth en bas
Quelques part sur le gr532 avec la vallée d’Alsace en bas et la forêt noire en face
Au niveau du petit ballon de mémoire
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La fin de la vallée du lispach
- Tib
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- Localisation : Houston ? On a un problème !
Re: Bikepacking & itinérance light
Pour répondre à la demande de Dementia, récit d'un mini trip de 3 jours en Limousin, avec un itinéraire en boucle au départ de Limoges. L'objectif était d'aller faire le tour du plateau de Millevaches avec un ami dont c'était une première en itinérance. Cette boucle nous trottait dans la tête depuis un petit moment, on a fini par trouver un créneau commun dans l'agenda et une fenêtre météo pas trop mal, donc en route !
Décollage de Limoges mercredi un peu avant midi, sans programme défini sinon celui de boucler la trace au plus tard vendredi (hier) soir. Nous nous écartons rapidement de la ville pour remonter la Vienne rive gauche, par un sentier monotrace technique absolument jouissif, déjà emprunté l'an dernier (dans l'autre sens) avec le sieur Lafoy. Les organismes s'échauffent doucement, après 30 km nous voilà à St Léonard de Noblat. L'occasion pour nous d'un premier ravitaillement : je voulais retourner dans ce petit resto découvert voilà 2 ans avec ma douce et mes filles, de ces tables qui réussissent encore à proposer une formule "à volonté" qualitative pour 12€ :
Las, le resto est fermé cause Covid, on se rabat donc sur une boulangerie afin d'assurer les stocks de nourriture car les zones qui vont suivre sont pour le moins désertiques... pique-nique en bord de Vienne toujours, avant de repartir et quitter le lit de la Vienne pour suivre un temps celui de la Maulde, un affluent qui prend sa source à Millevaches, comme la Vienne. Pour moi la digestion est longue et laborieuse, j'accuse un peu le coup.
Notre itinéraire se poursuit par monts et par veaux & vaches : Bujaleuf, Beaumont du Lac... la trace s'évertue à éviter les villages si bien qu'on ne quitte pas la forêt luxuriante du Limousin. Le terrain, granitique et sablonneux, est rigoureusement sec malgré les pluies récentes. C'est un véritable bonheur à rouler. De bosse en bosse, au détour d'un virage, le lac de Vassivière finit par apparaître au détour d'un single d'anthologie, que l'on a emprunté en montée et qui se mérite en traînant nos sacoches !
L'itinéraire se poursuit vers Faux la Montagne, avec un quasi tour complet de l'étang de Faux, qui nous offre un paysage magique au soleil couchant... jusqu'à tomber sur le barrage, un poil étroit pour nos cintres de 760 !
Je tâche de composer avec le réseau GSM disons, fluctuant, pour tenir informées nos chéries qui ont eu la gentillesse de garder nos enfants respectifs durant notre périple entre potes. A Faux la Montagne, mon compagnon de route souhaite en rester là pour aujourd'hui. Cette première journée s'achève donc après 6h30 de pédalage, pour une distance de 97 km et près de 2200 mètres gravis. Nous faisons alors un tour du village pour trouver un lieu de bivouac, nous avons le choix entre le lavoir avec WC publics, le préau de l'école, ou bien le camping et ses sanitaires confortables (mais nous n'avons pas de tente). Mon comparse ayant une préférence pour les sanitaires et la douche chaude, nous misons sur le camping. Nous y arrivons bien après la fermeture de l'accueil, en discutant avec des campeurs ceux-ci nous proposent spontanément 2 tentes en prêt, et à dîner. Nous acceptons la tente, déclinons le dîner car nous avons repéré au village un camion - pizza dont les effluves de feu de bois ont éveillé nos papilles.
Tente plantée, pizzas achetées et avalées, douche prise... au dodo ! La tente est minuscule, à 2 on étouffe, je décide finalement de dormir à la belle étoile. Le ciel est dégagé, la température est douce : du bonheur, si bien que je passe une nuit quasi blanche à observer la voute céleste, bercé par les bruits de la nature et les effluves de sapin... je me découvrirais presque un côté contemplatif ! On décide de ne pas programmer le réveil, laissons la nature décider ! J'ouvre l'oeil à 7 heures, je plie mes affaires en 20 mn (je suis bien rôdé dorénavant). Le temps que mon comparse en fasse de même, j'erre dans le village :
On décolle vers 8h, le soleil brille et l'air est doux. Les couleurs sont superbes, la nature verdoyante nous enveloppe d'emblée. Je suis littéralement amoureux de cette région rurale et sauvage, finalement assez méconnue. Nos organismes montent doucement en température, l'étape du jour s'annonce comme le plat de résistance : nous visons environ 120 km, histoire d'être "tranquilles" le vendredi pour la fin du périple.
Après plusieurs épreuves itinérantes durant lesquelles "le chrono compte un peu", je redécouvre le plaisir de rouler... pour le plaisir : prendre son temps, profiter des paysages, faire des pauses... je contemple les environs, le regard totalement happé :
Nous pédalons totalement hors du temps, sans croiser ni habitation ni randonneur... le désert, en plein centre de la France !
Nous nous hissons en haut d'une belle bosse, à 830 mètres d'altitude, et nous découvrons la chapelle du rat, érigée au XVIIème siècle... et la lumière fut !
Entouré de hêtres centenaires et de formes granitiques burinées par les éléments, l'édifice cache un panorama splendide. Nous choisissons cet endroit pour une pause sucrée :
Nous reprenons notre chemin et profitons du bourg de Peyrelevade pour remplir nos sacoches : cacahuètes, mini saucissons, taboulet, fruits... l'idée est d'en stocker un maximum avant d'attaquer la vraie traversée du désert : le prochain bourg avec commerces sur notre itinéraire est à plus de 60 km de là ! et nous n'avons pas envie de nous détourner de la trace pour aller chercher un village. Au petit Casino grand comme mon salon, on trouve tout ce dont on a besoin. Le caissier, adorable, nous questionne sur notre périple, on discute un moment.
Ca y est, cette fois Millevaches nous est servi comme sur un plateau !
Les églises sont nos points d'avitaillement en eau, la région étant généreusement gréée en fontaines. Une chance quand on pratique l'itinérance, à pieds comme à vélo.
Les paysages sont très variés ce qui rend le voyage encore plus dépaysant. Après avoir roulé dans une forêt épaisse de feuillus centenaires, nous traversons une tourbière, puis peu de temps après nous nous engouffrons dans une sapinière à la fraîcheur salutaire (c'est qu'il fait ferait presque chaud !) :
Les kilomètres défilent, j'en prends plein les yeux et les narines : un pur bonheur. Quelques belles ascensions plus tard, nous voici rendus au point culminant de feue la région Limousin : la tour du Mont Bessou, à tout pile 1000 mètres !
Cet endroit offre un panorama splendide sur la chaîne des Puys, d'autant que la météo du jour nous préserve d'un ciel encombré.
Encore une chance pour nous : depuis à peine 2 ans, un chalet propose de la restauration sur place... il était temps, je sentais monter un début d'hypoglycémie ! le temps d'enfourner une galette complète et une crêpe Nutella, je fais sécher mon sac de couchage qui a un peu ramassé la rosée dans la nuit. La collation fait du bien, je range mes affaires pendant que mon comparse pique un petit roupillon en plein soleil, et puis on repart. On est à la mi-journée, nous espérons parcourir encore au moins 60 km.
Les sentiers défilent sous nos roues, je n'ai pas tout pris en photo mais le film déroule dans ma tête. Des vaches, des moutons... voilà l'essentiel des créatures vivantes que nous aurons croisées. Puis vient le village de Lacelle, en Corrèze, où nous trouvons une aire de bivouac municipale. Nous décidons de nous y poser pour la nuit.
Nous n'avons pas emporté d'abri, des campeurs déjà installés nous donnent les clefs des sanitaires où nous pouvons dérouler nos matelas. Le confort est spartiate, mais la douche est chaude et la météo annonçant de la pluie dans la nuit, nous sommes heureux d'être "hors d'eau" :
Nous dévorons nos victuailles, restes de pizzas de la veille (chaîne du froid, même pas peur !). Après dîner je pars faire un tour pour découvrir les alentours, je découvre amusé une miniature Majorette Renault qui a bien vieilli, posée sur un compteur électrique du camping :
D'autres campeurs arrivent, nous discutons et sympathisons. Moi qui ne suis pas un adepte du camping, je découvre une certaine notion d'entraide et de bienveillance. Allez, assez discuté, il nous reste de la route ! Aujourd'hui jeudi nous avons parcouru 118 km pour 2650 mètres de dénivelé, sur 8 heures de pédalage : nous nous couchons donc avec le sentiment du devoir accompli, car c'était peu ou prou notre objectif du jour. Demain, il nous reste 100 km pour rentrer, et (normalement) un faible dénivelé. Par contre, la météo annonce de la pluie entre 7h et 12h... qui vivra verra, on décide d'aviser au réveil selon l'état du ciel.
Le lendemain, réveil 7h pour moi après une nuit assez courte. J'ai eu trop chaud dans les sanitaires... comme quoi, des fois, la recherche de confort nuit au confort ! Il n'a finalement pas plu mais le ciel est bien gris. Je plie mon paquetage en 20 mn, temps qui me semble désormais habituel et incompressible. J'avale une banane en attendant que mon collègue ait bouclé le sien (de paquetage), et nous décollons vers 8h. Avec un premier arrêt à la boulangerie du village, tenue par un gars adorable d'une quarantaine d'années, visiblement tout content de voir des étrangers ! Je lui passe ma commande, viennoiseries pour le petit déjeuner, sucre américain liquéfié pour carburer, et feuilletés au comté pour le casse-croûte de mi-journée... damned, il ne me reste que 10€ en liquide, le boulanger m'annonce une douloureuse à 13 et n'accepte pas la carte bleue ! Spontanément, il m'ordonne de tout prendre, et se contente de mes malheureux 10€... j'objecte du fait que tout travail mérite salaire, je lui intime l'ordre de garder les canettes vu qu'on a de l'eau. Il me répond que si je refuse ses canettes en cadeau, il me les balance en pleine figure ! au final on reste discuter 10 mn, il nous demande d'où on vient, où on va, qu'on est mabouls de faire ça, il nous envie mais pas trop, nous souhaite bon courage et nous dis à bientôt. Super sympa, le voyage ce sont aussi des rencontres.
On démarre par une bosse, longue mais douce, parfaite pour "remettre en route". Puis l'étape prend un profil plutôt descendant, je m'abstiens de photographier car le ciel gris écrase la lumière... on avance jusqu'à parvenir au pied du gros pétard du jour, l'ascension du Mont Gargan (731 mètres, bouh !), contrefort du plateau des Millevaches, à son extrême ouest :
Si le Mont Gargan regrette, pour 60 mètres, de ne pas être le point culminant de la Haute-Vienne, il se console en s'offrant un panorama à 360° sur la région, avec une visibilité dépassant les 100 km par beau temps. Pour nous, ce sera un peu moins, mais juste assez pour deviner le retour du soleil par l'ouest : ça tombe bien, c'est notre direction !
A son sommet se trouve une ancienne chapelle en ruines, érigée à la fin du XIXème siècle :
La cloche du clocher déchu est exposée dans l'ancienne nef (Jolanda ?), sous clef :
Le Mont Gargan est également un lieu chargé d'histoire, puisqu'il fut le théâtre d'une bataille opposant près de 10000 hommes allemands et français en juillet 1944, dans cette région de la Haute-Vienne surnommée "la petite Russie limousine". Au sommet, une stèle salue la mémoire des soldats tombés pour la France.
Il est désormais temps pour nous de dévaler les pentes du Mont Gargan pour rejoindre Limoges, distant de 53 km à vol d'oiseau selon la table d'orientation, mais plutôt de 70 bons kilomètres pour nous qui apprécions les chemins détournés. Nous poursuivons notre route et comprenons sans grande surprise que le dénivelé cumulé de la sortie sera largement supérieur à celui annoncé par notre brave GPS... tant pis, y'a du rabe mais on a faim !
Etape à St Méard pour découvrir le génial concept d'aire de bivouac proposé par la Mairie : salle hors sac éclairée, évier, barbecue, tables, douche solaire, toilettes sèches... tout pour le randonneur, cavalier, vététiste, mis à disposition gratuitement. Il y avait même des cageots de petit bois tout prêt à l'emploi ! Dingue, si seulement ce type de structure pouvait exister partout...
Notre route se poursuit le long de la Briance, un affluent de la Vienne long de 58 km qui prend des airs de torrent montagnard. La fraîcheur de son lit nous cueille, le sentier qui la longe est absolument délicieux malgré les quelques arbres tombés en travers :
Le temps de gravir une nouvelle bosse, dévaler une nouvelle descente barrée... déboulant dans une ferme. Nous sommes cueillis par une femelle Boxer pas hyper accueillante (j'ai peur des chiens), sa maîtresse sort de la maison pour venir à notre rencontre. Nous engageons la discussion, elle nous propose un café : sympathique, ça n'est pas l'envie qui manque mais la route est encore longue, alors nous déclinons. Puis, quelques temps plus tard, un immense pré, ou plutôt un océan de fleurs sauvages :
Là encore, la beauté du paysage nous hypnotise, nous posons les vélos et dégustons les feuilletés aux comté du sympathique boulanger. Sur cette photo, nous distinguons clairement à gauche la grisaille corrézienne evanescente, et à droite le ciel bleu azur haut-viennois.
Notre destination finale approche, nous retrouvons peu à peu la civilisation, comme une douce transition. Puis, le bruit des moteurs, l'odeur des gaz d'échappement... il est 16h et ça y est, cette fois c'est vraiment terminé :
Le bilan de ce formidable périple, ce sont en chiffres 320 km pour près de 7000 mètres de dénivelé cumulé (contre 4800 annoncés), couverts en 21 heures de pédalage. Aucun pépin mécanique, pas une goutte de pluie. Au-delà des chiffres, ce sont surtout 52 heures de bonheur partagées avec un excellent ami, comme une parenthèse suspendue dans nos quotidiens respectifs.
L'aventure commence réellement en bas de chez soi.
Décollage de Limoges mercredi un peu avant midi, sans programme défini sinon celui de boucler la trace au plus tard vendredi (hier) soir. Nous nous écartons rapidement de la ville pour remonter la Vienne rive gauche, par un sentier monotrace technique absolument jouissif, déjà emprunté l'an dernier (dans l'autre sens) avec le sieur Lafoy. Les organismes s'échauffent doucement, après 30 km nous voilà à St Léonard de Noblat. L'occasion pour nous d'un premier ravitaillement : je voulais retourner dans ce petit resto découvert voilà 2 ans avec ma douce et mes filles, de ces tables qui réussissent encore à proposer une formule "à volonté" qualitative pour 12€ :
Las, le resto est fermé cause Covid, on se rabat donc sur une boulangerie afin d'assurer les stocks de nourriture car les zones qui vont suivre sont pour le moins désertiques... pique-nique en bord de Vienne toujours, avant de repartir et quitter le lit de la Vienne pour suivre un temps celui de la Maulde, un affluent qui prend sa source à Millevaches, comme la Vienne. Pour moi la digestion est longue et laborieuse, j'accuse un peu le coup.
Notre itinéraire se poursuit par monts et par veaux & vaches : Bujaleuf, Beaumont du Lac... la trace s'évertue à éviter les villages si bien qu'on ne quitte pas la forêt luxuriante du Limousin. Le terrain, granitique et sablonneux, est rigoureusement sec malgré les pluies récentes. C'est un véritable bonheur à rouler. De bosse en bosse, au détour d'un virage, le lac de Vassivière finit par apparaître au détour d'un single d'anthologie, que l'on a emprunté en montée et qui se mérite en traînant nos sacoches !
L'itinéraire se poursuit vers Faux la Montagne, avec un quasi tour complet de l'étang de Faux, qui nous offre un paysage magique au soleil couchant... jusqu'à tomber sur le barrage, un poil étroit pour nos cintres de 760 !
Je tâche de composer avec le réseau GSM disons, fluctuant, pour tenir informées nos chéries qui ont eu la gentillesse de garder nos enfants respectifs durant notre périple entre potes. A Faux la Montagne, mon compagnon de route souhaite en rester là pour aujourd'hui. Cette première journée s'achève donc après 6h30 de pédalage, pour une distance de 97 km et près de 2200 mètres gravis. Nous faisons alors un tour du village pour trouver un lieu de bivouac, nous avons le choix entre le lavoir avec WC publics, le préau de l'école, ou bien le camping et ses sanitaires confortables (mais nous n'avons pas de tente). Mon comparse ayant une préférence pour les sanitaires et la douche chaude, nous misons sur le camping. Nous y arrivons bien après la fermeture de l'accueil, en discutant avec des campeurs ceux-ci nous proposent spontanément 2 tentes en prêt, et à dîner. Nous acceptons la tente, déclinons le dîner car nous avons repéré au village un camion - pizza dont les effluves de feu de bois ont éveillé nos papilles.
Tente plantée, pizzas achetées et avalées, douche prise... au dodo ! La tente est minuscule, à 2 on étouffe, je décide finalement de dormir à la belle étoile. Le ciel est dégagé, la température est douce : du bonheur, si bien que je passe une nuit quasi blanche à observer la voute céleste, bercé par les bruits de la nature et les effluves de sapin... je me découvrirais presque un côté contemplatif ! On décide de ne pas programmer le réveil, laissons la nature décider ! J'ouvre l'oeil à 7 heures, je plie mes affaires en 20 mn (je suis bien rôdé dorénavant). Le temps que mon comparse en fasse de même, j'erre dans le village :
On décolle vers 8h, le soleil brille et l'air est doux. Les couleurs sont superbes, la nature verdoyante nous enveloppe d'emblée. Je suis littéralement amoureux de cette région rurale et sauvage, finalement assez méconnue. Nos organismes montent doucement en température, l'étape du jour s'annonce comme le plat de résistance : nous visons environ 120 km, histoire d'être "tranquilles" le vendredi pour la fin du périple.
Après plusieurs épreuves itinérantes durant lesquelles "le chrono compte un peu", je redécouvre le plaisir de rouler... pour le plaisir : prendre son temps, profiter des paysages, faire des pauses... je contemple les environs, le regard totalement happé :
Nous pédalons totalement hors du temps, sans croiser ni habitation ni randonneur... le désert, en plein centre de la France !
Nous nous hissons en haut d'une belle bosse, à 830 mètres d'altitude, et nous découvrons la chapelle du rat, érigée au XVIIème siècle... et la lumière fut !
Entouré de hêtres centenaires et de formes granitiques burinées par les éléments, l'édifice cache un panorama splendide. Nous choisissons cet endroit pour une pause sucrée :
Nous reprenons notre chemin et profitons du bourg de Peyrelevade pour remplir nos sacoches : cacahuètes, mini saucissons, taboulet, fruits... l'idée est d'en stocker un maximum avant d'attaquer la vraie traversée du désert : le prochain bourg avec commerces sur notre itinéraire est à plus de 60 km de là ! et nous n'avons pas envie de nous détourner de la trace pour aller chercher un village. Au petit Casino grand comme mon salon, on trouve tout ce dont on a besoin. Le caissier, adorable, nous questionne sur notre périple, on discute un moment.
Ca y est, cette fois Millevaches nous est servi comme sur un plateau !
Les églises sont nos points d'avitaillement en eau, la région étant généreusement gréée en fontaines. Une chance quand on pratique l'itinérance, à pieds comme à vélo.
Les paysages sont très variés ce qui rend le voyage encore plus dépaysant. Après avoir roulé dans une forêt épaisse de feuillus centenaires, nous traversons une tourbière, puis peu de temps après nous nous engouffrons dans une sapinière à la fraîcheur salutaire (c'est qu'il fait ferait presque chaud !) :
Les kilomètres défilent, j'en prends plein les yeux et les narines : un pur bonheur. Quelques belles ascensions plus tard, nous voici rendus au point culminant de feue la région Limousin : la tour du Mont Bessou, à tout pile 1000 mètres !
Cet endroit offre un panorama splendide sur la chaîne des Puys, d'autant que la météo du jour nous préserve d'un ciel encombré.
Encore une chance pour nous : depuis à peine 2 ans, un chalet propose de la restauration sur place... il était temps, je sentais monter un début d'hypoglycémie ! le temps d'enfourner une galette complète et une crêpe Nutella, je fais sécher mon sac de couchage qui a un peu ramassé la rosée dans la nuit. La collation fait du bien, je range mes affaires pendant que mon comparse pique un petit roupillon en plein soleil, et puis on repart. On est à la mi-journée, nous espérons parcourir encore au moins 60 km.
Les sentiers défilent sous nos roues, je n'ai pas tout pris en photo mais le film déroule dans ma tête. Des vaches, des moutons... voilà l'essentiel des créatures vivantes que nous aurons croisées. Puis vient le village de Lacelle, en Corrèze, où nous trouvons une aire de bivouac municipale. Nous décidons de nous y poser pour la nuit.
Nous n'avons pas emporté d'abri, des campeurs déjà installés nous donnent les clefs des sanitaires où nous pouvons dérouler nos matelas. Le confort est spartiate, mais la douche est chaude et la météo annonçant de la pluie dans la nuit, nous sommes heureux d'être "hors d'eau" :
Nous dévorons nos victuailles, restes de pizzas de la veille (chaîne du froid, même pas peur !). Après dîner je pars faire un tour pour découvrir les alentours, je découvre amusé une miniature Majorette Renault qui a bien vieilli, posée sur un compteur électrique du camping :
D'autres campeurs arrivent, nous discutons et sympathisons. Moi qui ne suis pas un adepte du camping, je découvre une certaine notion d'entraide et de bienveillance. Allez, assez discuté, il nous reste de la route ! Aujourd'hui jeudi nous avons parcouru 118 km pour 2650 mètres de dénivelé, sur 8 heures de pédalage : nous nous couchons donc avec le sentiment du devoir accompli, car c'était peu ou prou notre objectif du jour. Demain, il nous reste 100 km pour rentrer, et (normalement) un faible dénivelé. Par contre, la météo annonce de la pluie entre 7h et 12h... qui vivra verra, on décide d'aviser au réveil selon l'état du ciel.
Le lendemain, réveil 7h pour moi après une nuit assez courte. J'ai eu trop chaud dans les sanitaires... comme quoi, des fois, la recherche de confort nuit au confort ! Il n'a finalement pas plu mais le ciel est bien gris. Je plie mon paquetage en 20 mn, temps qui me semble désormais habituel et incompressible. J'avale une banane en attendant que mon collègue ait bouclé le sien (de paquetage), et nous décollons vers 8h. Avec un premier arrêt à la boulangerie du village, tenue par un gars adorable d'une quarantaine d'années, visiblement tout content de voir des étrangers ! Je lui passe ma commande, viennoiseries pour le petit déjeuner, sucre américain liquéfié pour carburer, et feuilletés au comté pour le casse-croûte de mi-journée... damned, il ne me reste que 10€ en liquide, le boulanger m'annonce une douloureuse à 13 et n'accepte pas la carte bleue ! Spontanément, il m'ordonne de tout prendre, et se contente de mes malheureux 10€... j'objecte du fait que tout travail mérite salaire, je lui intime l'ordre de garder les canettes vu qu'on a de l'eau. Il me répond que si je refuse ses canettes en cadeau, il me les balance en pleine figure ! au final on reste discuter 10 mn, il nous demande d'où on vient, où on va, qu'on est mabouls de faire ça, il nous envie mais pas trop, nous souhaite bon courage et nous dis à bientôt. Super sympa, le voyage ce sont aussi des rencontres.
On démarre par une bosse, longue mais douce, parfaite pour "remettre en route". Puis l'étape prend un profil plutôt descendant, je m'abstiens de photographier car le ciel gris écrase la lumière... on avance jusqu'à parvenir au pied du gros pétard du jour, l'ascension du Mont Gargan (731 mètres, bouh !), contrefort du plateau des Millevaches, à son extrême ouest :
Si le Mont Gargan regrette, pour 60 mètres, de ne pas être le point culminant de la Haute-Vienne, il se console en s'offrant un panorama à 360° sur la région, avec une visibilité dépassant les 100 km par beau temps. Pour nous, ce sera un peu moins, mais juste assez pour deviner le retour du soleil par l'ouest : ça tombe bien, c'est notre direction !
A son sommet se trouve une ancienne chapelle en ruines, érigée à la fin du XIXème siècle :
La cloche du clocher déchu est exposée dans l'ancienne nef (Jolanda ?), sous clef :
Le Mont Gargan est également un lieu chargé d'histoire, puisqu'il fut le théâtre d'une bataille opposant près de 10000 hommes allemands et français en juillet 1944, dans cette région de la Haute-Vienne surnommée "la petite Russie limousine". Au sommet, une stèle salue la mémoire des soldats tombés pour la France.
Il est désormais temps pour nous de dévaler les pentes du Mont Gargan pour rejoindre Limoges, distant de 53 km à vol d'oiseau selon la table d'orientation, mais plutôt de 70 bons kilomètres pour nous qui apprécions les chemins détournés. Nous poursuivons notre route et comprenons sans grande surprise que le dénivelé cumulé de la sortie sera largement supérieur à celui annoncé par notre brave GPS... tant pis, y'a du rabe mais on a faim !
Etape à St Méard pour découvrir le génial concept d'aire de bivouac proposé par la Mairie : salle hors sac éclairée, évier, barbecue, tables, douche solaire, toilettes sèches... tout pour le randonneur, cavalier, vététiste, mis à disposition gratuitement. Il y avait même des cageots de petit bois tout prêt à l'emploi ! Dingue, si seulement ce type de structure pouvait exister partout...
Notre route se poursuit le long de la Briance, un affluent de la Vienne long de 58 km qui prend des airs de torrent montagnard. La fraîcheur de son lit nous cueille, le sentier qui la longe est absolument délicieux malgré les quelques arbres tombés en travers :
Le temps de gravir une nouvelle bosse, dévaler une nouvelle descente barrée... déboulant dans une ferme. Nous sommes cueillis par une femelle Boxer pas hyper accueillante (j'ai peur des chiens), sa maîtresse sort de la maison pour venir à notre rencontre. Nous engageons la discussion, elle nous propose un café : sympathique, ça n'est pas l'envie qui manque mais la route est encore longue, alors nous déclinons. Puis, quelques temps plus tard, un immense pré, ou plutôt un océan de fleurs sauvages :
Là encore, la beauté du paysage nous hypnotise, nous posons les vélos et dégustons les feuilletés aux comté du sympathique boulanger. Sur cette photo, nous distinguons clairement à gauche la grisaille corrézienne evanescente, et à droite le ciel bleu azur haut-viennois.
Notre destination finale approche, nous retrouvons peu à peu la civilisation, comme une douce transition. Puis, le bruit des moteurs, l'odeur des gaz d'échappement... il est 16h et ça y est, cette fois c'est vraiment terminé :
Le bilan de ce formidable périple, ce sont en chiffres 320 km pour près de 7000 mètres de dénivelé cumulé (contre 4800 annoncés), couverts en 21 heures de pédalage. Aucun pépin mécanique, pas une goutte de pluie. Au-delà des chiffres, ce sont surtout 52 heures de bonheur partagées avec un excellent ami, comme une parenthèse suspendue dans nos quotidiens respectifs.
L'aventure commence réellement en bas de chez soi.
Modifié en dernier par Tib le dim. août 01, 2021 10:04 am, modifié 1 fois.
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Re: Bikepacking & itinérance light
Merci Tib pour le partage et le récit. Vive les «mini-évasions » et les sorties sans pression :-). ( j ai toujours trouvé que le format 3j est assez optimal pour dans ce cadre . )
Re: Bikepacking & itinérance light
Oui, j'ai ce modèle MSR, mais il ne présente pas du tout ce problème
depfeleschiesser, mais alors franchement de moins en moins
Re: Bikepacking & itinérance light
Merci PapyTa. Je n ai pas encore eu le temps mais il va retourner au shop à minima pour qu ils arrêtent de le vendre ( la base du brûleur au niveau de la vis devient « intouchable » avec un vrai transfert de chaleur à la bouteille…)… par ailleurs ce qui est étonnant c est que le shop a toute la gamme MSR et c est aussi là que j avais acheté mon MSR moins compact/ léger il y a quelques années ( avec une utilisation aussi plus « familiale » )
En attendant je lorgne sur un DIY à alcool (#recyclage) : il y a plein de propositions bien optimisées sur randonner-Leger mais pour un premier essai je vais sans doute faire plus simple et compact comme cette proposition sur base de cannette plus petite ( pour ma mini popote 350ml)
Ps : il y a une filière de recyclage mais il n y a pas de bac titane à ma déchèterie :-(
https://www.aubertduval.com/fr/ ( la première en Europe)
http://www.mineralinfo.fr/actualites/re ... -en-pointe
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Re: Bikepacking & itinérance light
Sympa Tib ton aventure à la cool.
J'ai apprécié ton récit qui donne des détails auxquels on ne fait parfois plus attention,bravo !
J'ai apprécié ton récit qui donne des détails auxquels on ne fait parfois plus attention,bravo !
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Re: Bikepacking & itinérance light
Merci, content que ça vous ait plu.
@ Lafoy, certain que tu aurais aimé le tracé. Faudra qu'on y retourne !
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Re: Bikepacking & itinérance light
Etonnant Tib de voir ton pote qui ne porte pas de gants.
Celle-ci toutes proportions confondues elle est superbe..
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Re: Bikepacking & itinérance light
Merci Tib pour ce récit, ça donne envie car au delà des paysages, c'est également une aventure humaine. Je trouve cela intéressant de la partager avec un ami dans ce format "court" qui permet de se lancer sans trop de sacrifices. Ton récit nous montre aussi qu'au delà des idées reçues, les Français (peut être dans des milieux plus ruraux) sont souvent très accueillants.
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Re: Bikepacking & itinérance light
J'en porte de moins en moins, sur les 3 jours je les ai gardés uniquement le premier jour. C'est juste pénible pour les ronces, les coups de soleil sur les mains et le risque de blessure accru en cas de chute...
Oui, les "agressions de gentillesse" qu'on a vécues sont assez sidérantes, d'autant que la moitié des personnes que l'on a croisées étaient des touristes, pas des locaux. Mon postulat est que quand tu abordes les gens en souriant et en étant gentil et poli avec eux, ils te le renvoient quasi systématiquement. D'ailleurs en rentrant j'ai checké mes "réseaux sociaux", et suis tombé en premier sur un coup de gueule FB de participants à la Sea to Peak qui râlaient de ne voir personne de l'organisation présent au moment de leur arrivée... sachant que l'orga c'est un traceur et 2 bénévoles qui consacrent toutes leurs vacances, nuits et jours, à organiser et suivre cette énorme épreuve, ça en dit long de l'état d'esprit de certains.
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Re: Bikepacking & itinérance light
Bravo à vous 2 pour ce joli périple, assez concentré mais très sympathique et merci pour le récit
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Re: Bikepacking & itinérance light
La guidoline sur le cintre c'est pour une position de "repos" ?
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Re: Bikepacking & itinérance light
Tu devrais essayer les SpirGrips. Depuis que j'ai testé, ben c'est simple, je n'arrive plus à m'en passer
depfeleschiesser, mais alors franchement de moins en moins
Re: Bikepacking & itinérance light
Magnifiques escapade, compte-rendu et photos associées. J'adore
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Re: Bikepacking & itinérance light
belle aventure,beau récit,belles photos..
Tib tu devrais penser à faire du journalisme
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Re: Bikepacking & itinérance light
Sur ma photo réduite cela parait peu (quoi que),mais sur celle de Tib on ne peut pas les manquer..
Il a encore de bons restes
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