ubo a écrit : ↑ven. oct. 01, 2021 7:55 pm
Le positionnement idéal d’un point de vue biomécanique n'est pas fonction de la pente mais des différentes phase de pédalage et la force que tu appliques sur la pédale ne se représente pas avec un fil à plomb (pour le coup).
Je reste pour l’instant sur ma position, malgré les avantages que cette conception peut avoir en montée, c'est un pète rotule.
le seat tube angle n'a aucun effet biomécanique et ne sera pas source de "pète rotule" (heureusement pour nos amis pistards).
Tes genoux fonctionnent en suivant exactement le même mouvement, les mêmes angles, peu importe la pente ou le STA
Pour t'en convaincre, isole le référentiel constitué de 2 points selle/BDP, comme un monocycle quoi. Le parcours que fait l'extrémité de la manivelle par rapport à la selle dans ce référentiel est identique peu importe la position dans l'espace. Sur un monocycle que tu sois à plat ou en lévitation anarchique dans l'eau... ton genou décrira exactement le même mouvement au pédalage, suivant les mêmes angles
En revanche la sortie de selle et la longueur des manivelles influent sur l'angle du genou et leur mouvement.
A cause de la pesanteur,
on adapte la position et la tension du haut du corps en fonction de la pente et de l'angle de selle, pour le meilleur et aussi pour le pire. Pour reprendre le schéma, j'ai fait qq ajustements qui illustrent mieux je trouve :
1) pourrie, en poussée maximale ça a tendance à envoyer le corps vers l'avant, on compense en poussant sur les épaules / bras... fatigue, douleurs... beurk
2) top sur le plat, bonne répartition des masses, poussée à pleine puissance bien verticale, nickel pour pousser de tout son poids sur les pédales
3) top en montée, bonne répartition des masses, poussée à pleine puissance bien verticale, nickel pour pousser de tout son poids sur les pédales
4) moisie, une partie de la poussée propulse le popotin vers l'arrière, on compense en cassant le dos, en tirant sur les bras et les lombaires...centre de gravité trop en arrière, roue avant qui lève, la roue arrière butte davantage sur les obstacles plutôt que les enrouler, perte d'adhérence à l'arrière... beurk
Pour une pratique polyvalente, un STA classique et une étude posturale classique, "à plat", seront surement top.
Pour une pratique plus spécifique, adapter le STA prend tout son sens (et adapter l'étude posturale aussi je présume).
Pour être passé sur des VTT à STA très différents (par exemple 74° sur le XC, 73° sur l'endurigide en statique et 78° sur le softail), l'effet du STA est flagrant, en montée comme sur le plat.
ubo a écrit : ↑ven. oct. 01, 2021 7:55 pm
Le vrai intérêt est plutôt en descente non ?
Intérêt en descente : atout d'un gros reach incontestable (vs TS enduro de 2015 par exemple).
Intérêt en montée : c'est le 2e effet positif.
Intérêt à plat / faible % : nul, c'est inconfortable, usant et moins performant en VTT.